samedi 4 janvier 2014

Messager au Bureau de la Trinité

Les registres de la paroisse Notre Dame de Québec pour le 26 juillet 1860 font état de l'acte de sépulture suivant: 

«S. 39.   Augustin Martel. 

Le vingt-six juillet mil hit cent soixante, nous vicaire soussigné, avons inhumé dans le cimetière de Notre-Dame de Belmont le corps d'Augustin Martel, messager au Bureau de la Trinité, époux d'Angèle Renaud, décédé l'avant-veille en cette paroisse à l'âge de quarante neuf ans et neuf mois. Présents : Philippe Bolduc et Edouard Côté qui n'ont su signer.
H. R. Casgrain ptre». 

Le Bureau de la Trinité serait un organisme lié au secteur de la navigation. Des précisions additionnelles seraient appréciées.
 

[Summary :
The church record for the burying of a man in Québec, Québec.]

Ajout le 4 janvier 2014 :

Le Répertoire du patrimoine culturel du Québec fait état de l'information suivante :


«La Maison de la Trinité de Québec entreprend ses activités le 14 mai 1805 dans un immeuble de la rue Saint-Louis à Québec. Inspirée des trinity houses qui existent en Angleterre depuis le XVIe siècle, elle est instituée par le gouvernement du Bas-Canada à l'initiative de John Young pour aider la navigation et régir le pilotage sur le fleuve Saint-Laurent. À partir de 1816, ses bureaux se situent successivement sur les rues des Remparts, Cul-de-Sac et Saint-Pierre.

Afin de doter le fleuve d'une infrastructure de communication sûre et efficace pour l'amélioration du commerce, la Maison de la Trinité de Québec est responsable de la sécurité des installations portuaires, de la mise en place et de l'enlèvement des bouées et des balises, de l'érection de phares et de quais, de l'ancrage des bateaux-phares, du mouillage et de l'amarrage des navires ainsi que du curage des sables, roches ou autres obstructions à la navigation. Elle doit aussi voir à la gestion du havre de Québec. En ce qui a trait au pilotage, l'organisme a le pouvoir de faire des règlements, de contrôler l'examen des apprentis-pilotes, de recommander l'admission d'un pilote et d'accorder des brevets. Elle sert également de tribunal indépendant en matière de disputes ou de plaintes à propos des relations entre pilotes et apprentis, des entraves aux règlements ou des mauvaises conduites.

Jusqu'en 1832, la juridiction de la Maison de la Trinité de Québec s'étend jusqu'au port de Montréal. La création d'une seconde Maison dans cette ville lui soustrait dorénavant la partie du fleuve en amont de Trois-Rivières. Vers 1870, son service des phares et des bouées est transféré au nouveau ministère de la Marine et des Pêcheries du Canada.

Le 1er janvier 1876, la Commission du Havre de Québec remplace la Maison de la Trinité de Québec dans la surveillance et la mise en valeur du port de Québec

 Nos remerciements à Jacques Carl Morin pour avoir porté cette information à notre attention.

 

Aucun commentaire: