mercredi 15 juin 2011

Se servir des cérémonies prescrites par l'église

Les registres de la paroisse Saint-Jean Baptiste de Nicolet pour le 14 juillet 1734 font état de l'acte de sépulture suivant :

«S-2 Marie-Louise Cournoyer

Ce jourd'huy quatorzième avril mil sept cent trente quatre, je soussigné missionnaire de Nicolet, ay inhumé dans le cimetière de cette paroisse, Marie Louise, fille de Mr Chambly Cournoyer et de dame Geneviève Grandpré ses pères et mères de la ville des Trois Rivières, agée de trois mois, me suis servi des cérémonies prescrites par notre Mère Ste Eglise, en présence de Jacques Damiaux, Michel Joutra, Robert Breton, lesquels ont déclaré ne sçavoir écrire ny signer de ce enquis suivant l'ordonnance
.».

Comme le texte de cet acte a été recopié, une annotation marginale rédigée par le copiste indique que «la signature de M. Cardin manque sur l'original.».

Le missionnaire officiant mentionne qu'il s'est servi des cérémonies prescrites par l'église; une telle mention se retrouve surtout dans les actes datant de la Nouvelle-France. De fait, l'église catholique avait un Rituel détaillé à l'usage des prêtres où la plupart des situations étaient prévues de même que les cérémonies et les prières appropriées. Le fait que le recours au Rituel ne soit pas mentionné dans la plupart des actes ne change rien au fait que ce dernier était largement suivi et appliqué.

Noter le prénom peu fréquent du père.


[Summary :
The church record for the burying of a girl in Nicolet, Québec.]

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