samedi 31 octobre 2009

Irénée Caillouette

Les registres de la paroisse de Saint-Arsène pour le 29 janvier 1852 font état de son acte de baptême :

«B. 11 Irénée Calliouëte

Le vingt neuf janvier, mil huit cent cinquante deux, nous, prêtre, soussigné, avons baptisé Irénée, née la veille, du légitime mariage de Prudent Calliouëte cultivateur et de Zoé Lemieux de cette paroisse. Parrain Bénonie Calliouëte, marraine Tharsile Saindon, qui n'ont su signer.
A Bélanger ptre
».

Noter la variante du patronyme dans l'acte.
Le 13 novembre 1883, il se marie en premières noces à Saint-Arsène après dispense du quatrième degré de consanguinité avec Marie-Georgiana Saindon, fille d'Alexandre Saindon et de feue Adélaïde Darisse.

Le 21 janvier 1890, il se marie en secondes noces à Saint-Arsène avec Marie-Paméla Gagnon, fille de Joseph Gagnon et de Virginie Lapointe.

Les registres de Saint-Arsène pour le 30 mars 1920 font état de son acte de sépulture; il est alors âgé de 68 ans :

«S.7 Irénée Caillouette

Le trente mars mil neuf cent vingt, nous, curé soussigné, avons inhumé dans le cimetière de cette paroisse, le corps d'Irénée Caillouette, cultivateur, époux de Pamela Gagnon, décédé le vingt sept du courant, en cette paroisse, à l'âge de soixante- huit ans. Présents, Joseph et Emile Caillouette, fils du défunt. Soussignés. Lecture faite.
Jean-Baptiste Caillouette Emile Caillouette Joseph Caillouette Louis Gagnon Elz. J. Roy ptre
».



[Summary :

The information about Irénée Caillouette.]

vendredi 30 octobre 2009

Le pasteur signe avant les témoins

Les registres de l'église Baptiste évangélique française de Marieville pour le 5 juillet 1903 font état de l'acte de sépulture suivant :

«Ce jourd'hui le cinq juillet, mil neuf cent trois, nous a été présenté pour être enregistré Henri Wilfrid fils issu du légitime mariage de Willie Goyette, menuisier de la paroisse de Marieville, Province de Québec, et de Elmire Tétrault son épouse. Henri Wilfrid est né le vingt huit mai, mil neuf cent trois.
Léonard A. Therrien pasteur Willie Goyette Elmire Goyette
».


Noter que les signatures des parents se retrouvent après celle du pasteur. Une telle pratique peu fréquente dans les registres [nous avons surtout rencontré de tels exemples dans les registres autres catholiques] est étonnante. Normalement, la signature de l'officiant clôt le texte d'un acte; autrement, une possibilité existe d'y ajouter un éléments ultérieurement. Cette curieuse pratique ne semble pas avoir été notée dans aucun procès-verbal.


[Summary :
The church record for the birth of a boy in Marieville, Québec.]

jeudi 29 octobre 2009

Une information précieuse dans la marge

Les registres de la paroisse Sainte-Madeleine du Cap-de-la-Madeleine pour le 3 décembre 1796 font état de l'acte de baptême suivant :

«Baptême de François Xavier Félix

Le trois décembre mil sept cent quatre vingt seize par nous vicaire de cette paroisse a été baptisé Francois-Xavier né du jour précédent du légitime mariage de Michel Félix et de Charlotte Duc ses pere et mere habitants de cette paroisse. Le parain a été
Joseph Baret et la maraine Marguerite Félix lesquels n'ont scus signer de ce enquis.
G Elz. Tachereau pretre vic
».

Dans la marge on peut lire l'annotation suivante : «N.B. : «Duc» est ici inscrit pour : «Leduc».

S'agissant ici d'un registre reconstitué, cette annotation a été rédigée par le prêtre responsable de cette opération. Par ailleurs, il arrive à l'occasion de trouver des annotations analogues dans certains registres. À chaque fois, il s'agit d'indications importante pour la recherche puisqu'elles facilitent l'établissement de liens de parenté.


[Summary :

The church record for the baptism of a boy in Cap-de-la-Madeleine, Québec.]

mercredi 28 octobre 2009

Le corps est déposé dans la cave du lieu de culte

Les registres de la paroisse de l'Église Baptiste Française Évangélique de Marieville pour le 12 mars 1869 font état de l'acte de sépulture suivant :


«Ce jourd'hui le douse mars mil huit cent soixante neuf, en présence des témoins soussignés, a été déposé dans la cave du lieu de culte de l'Eglise Evangélique Baptiste de Ste. Marie de Monnoir, le corps de Télesfore Arbec, fils de Joseph Arbec cultivateur de la paroisse de Ste. Angèle et de Césonie Brodeur sa femme, décédé le neuf du présent mois à l'âge de trois et huit mois.

Nicolas Brouillet Clovis Chicoine T. Riendeau Pasteur.».



Compte tenu de la date, la cave du lieu de culte a peut-être servi de charnier comme dans un cimetière.

À la suite de cet acte, deux autres actes font état de la sépulture de sa soeur «Eva Arbec», décédée le 10 mars et inhumée le 12 dans les mêmes conditions à l'âge de 9 ans, 9 mois et 12 jours, et de la sépulture de son frère Napoléon décédé le 12 mars et inhumé le 14 à l'âge de 8 ans, 1 mois et 2 jours.


[Summary :

The church record for the burying of a boy in Marieville, Québec.]

mardi 27 octobre 2009

Ondoyée à la maison par un pieux vieillard

Les registres de la paroisse Saint-Marcellin de Les Escoumins pour le 13 mai 1866 font état de l'acte de baptême suivant :


«B. 19 M. Obdulie Dion

Le treize mai mil huit cent soixante et six, nous prêtre missionnaire soussigné, avons suppléé les cérémonies du baptême à Marie Obdulie (ondoyée à la maison par la pieux vieillard Louis Boissonnault) née le dix neuf avril dernier du légitime mariage d'Elzéar Dion jounalier et d'Agläé Martel des Escoumins. Le parrain a été Massimin Martel, la marraine Marie Morin qui n'ont pu signer; le père absent.
JB. Boily ptre mis
».


Ce curé est bien placé pour porter un jugement sur ce vieillard. Noter les prénoms peu fréquents de l'enfant et du parrain.


[Summary :

The church record for the baptism of a girl in Les Escoumins, Québec.]

lundi 26 octobre 2009

Louis-Moïse Cayouette

Les registres de la paroisse Saint-Roch de Québec pour le 17 avril 1848 font état de son acte de baptême :

«Le dis sept avril mil huit cent quarante huit nous prêtre soussigné avons baptisé Louis Moïse né la veille du légitime mariage de David Caillouette charpentier et de Marie Gagné de cette paroisse - parrain Moïse Hudon dit Beaulieu marraine Caroline Gagné qui n'ont su signer non plus que le père.
P. Lahaye ptre
».

Le 6 août 1872, Louis-Moîse Cayouette se marie dans la paroisse Notre-Dame de Montréal avec Elmina (Ermine) David, fille de Fleury et de Julie Mercil.

Les registres de la paroisse Notre-Dame de Montréal pour le 26 octobre 1915 font état de son acte de sépulture; il est alors âgé de 67 ans et 6 mois contrairement à ce qui est indiqué dans l'acte :


«Le vingt six octobre mil neuf cent quinze, nous, Prêtre soussigné, avons inhumé dans le Cimetière de cette paroisse le corps de Louis Cayouette journalier, epoux de Hermine David décédé le vingt cinq du mois courant âgé de soixante et huit ans et six mois de la paroisse de Sainte Cunégonde. Témoins Francois Desharnais et Lindsay Crochetiere, tous deux témoins qui ont signé. Lecture faite.
F. Desharnais L. Crochetiere A. Guindon Prêtre
».



[Summary :

The information about Louis-Moïse Cayouette.]

dimanche 25 octobre 2009

Décédé en descendant du bois

Les registres de la paroisse Saint-Marcellin de Les Escoumins pour le 26 mai 1849 font état de l'acte de sépulture suivant :

«S Jérôme Gagné

Le vingt six de mai mil huit cent quarante neuf, nous, soussigné missionnaire à Saint-Marcellin des Escoumins, avons inhumé, dans le cimetière de cette mission, le corps de Jérôme Gagné, journalier, âgé de vingt ans, époux de Marie Imbeau de cette mission. Le dit Jérôme Gagné a été trouvé mort, dans la côte du chemin de Bon Désir, à quelques arpents de l'établissement des Escoumins & nous n'avons procédé à l'inhumation, après une enquête faite sur le corps, par N. B. Hervieux, B. Gardiner, Nolence Pelletier, Ant. Guay & F. X. Boucher, qui ont déclaré n'avoir remarqué sur le corps aucune marque de violence quelconque d'après le même rapport il parait être mort le vingt quatre du courant.
J. Laz. Marceau ptre
».

Sur une feuille volante collée au registre, on peut lire le texte suivant :

«Nous soussignés, ayant entendu dire qu'un corps gisait dans la côte du chemin de Bon Désir auprès du moulin de l'établissement des Escoumains, nous sommes exprès transportés sur le lieu et l'avons reconnu pour être Jerome Gagné, mort en descendant du bois, de cause naturelle, au meilleur de notre jugement, ne lui ayant point vu aucune marque de violence quelconque et en conséquence nous avons signé le présent pour valoir ce que droit, aus Escoumains, le vingt cinq de mai, mil huit cent quarante neuf.
B. N. Hervieux B. Gardiner Vallence Pelletier Didime ma + marque Ouellet Ant. Guay F. Boucher
».

Pouvoir prendre connaissance du texte du rapport de l'enquête permet d'identifier l'information dans l'acte qui origine de cette source. Il faut remarquer que contrairement à ce qu'affirme le curé, le rapport de l'enquête est muet sur la date du décès.


[Summary :

The church record for the burying of a man in Les Escoumins, Québec.]

samedi 24 octobre 2009

L'acte de sépulture est rédigé plus de cinq mois plus tard

Les registres de la paroisse Saint-Marcellin pour le 31 mai 1848 font état de l'acte de sépulture suivant :


«S. 2 Thomas Richard

Le trente-un de mai mil huit cent quarante huit, nous, soussingné, missionnaire à St Marcellin des Escoumins certifion d'après les témoignages de Mesieurs A. Stacey & Pierre Poirier, que le corps de Thomas Richard, de Beaumont, âgé d'environ vingt ans, noyé le deux de décembre, a été inhumé dans le cimetière du Sault au Cochon le vingt cinq de décembre de l'année mil huit cent quarante sept, en présence des dits Arthur Stacey & Pierre Poirier, soussignés.
Pierre Poirier A. L. Stacy J. Laz. Marceau prte
».

Noter le délai de 23 jours entre la date du décès et celle de l'inhumation auquel il faut ajouter plus de cinq mois avant que l'acte de sépulture soit rédigé.

Généralement, le rédacteur d'un acte officie ou assiste à l'événement; ici, le contenu de l'acte est basés sur le témoignage de deux personnes, ce qui n'en fait pas un témoin de première main.


[Summary :
The church record for the burying of a man in Les Escoumins, Québec.]

vendredi 23 octobre 2009

L'épouse du pasteur est inhumée

Les registres de l'Église baptiste française évangélique de Marieville pour le 20 janvier 1869 font état de l'acte de sépulture suivant :


«Lucy Woods, épouse du Révérend Toussaint Riendeau, pasteur de l'Eglise Evangélique et Baptiste de Ste Marie-de-Monnoir, est décédée le dix septième jour du mois de janvier mil huit cent soixante et neuf, à l'âge de trente quatre ans, moins trois mois, et a été inhumée le troisième jour suivant.
Louis Roussy Abel Woods Adèle Riendeau Henriette F. Riendeau J.V. Roudiez ? Théodore Lafleur T Riendeau. Pasteur
».

La rédaction d'un tel acte par un prêtre catholique est impensable. Noter la façon particulière d'indiquer la date d'inhumation.

[Summary :

The church record for the burying of the pastor's wife in Marieville, Québec.]

jeudi 22 octobre 2009

L'inhumation est certifiée par le missionnaire

Les registres de la paroisse Saint-Marcellin de Les Escoumins pour le 25 novembre 1846 font état de l'acte de sépulture suivant :

«S.1.G. André Aubé.

Nous, soussigné, missionnaire de L'Anse à L'eau , & et..., certifions que le corps de Andre Aubé, fils de André Aubé de Ste. Marguerite (le nom de la mère nous est inconnu), a été inhumé dans le cimetière de Tadoussac, en présence de Bernard Penneau ? et de Augustin Boutin, le vingt-cinq novembre mil huit cent quarante six. Le dit Aubé était employé dans un des chantiers de La Rivière au Canard où il est mort le vingt deux du même mois de novembre.
J. Laz. Marceau, ptre Misre
».

La formule empruntée pour l'inhumation met en relief le fait que le prêtre n'était pas présent lui-même à l'inhumation. Noter que le lieu du décès, celui de l'inhumation et de la tenue du registre diffèrent.


[Summary :

The church record for the burying of a man in Les Escoumins, Québec.]

mercredi 21 octobre 2009

Olivier (Lévi) Cayouette

Les registres de la paroisse Saint-Roch de Québec pour le 6 mai 1843 font état de son acte de baptême :

«Le six mai mil huit cent quarante-trois, mous prêtre soussigné avons baptisé François Xavier Caillouette né l'avant-veille du légitime mariage de Louis Caillouette charpentier et de Sophie Mailloux, de cette paroisse. Parrain François Pépin dit Lachance marraine Marguerite Giffard qui n'ont su signer non plus que le père.
P. Patry ptre
».

Le 26 décembre 1872, il se marie en premières noces à Waterville (Maine; Kennebec County; St. Francis de Sales) avec Mary Carnes (ou Kearns), fille de John Carnes.

Le 4 juin 1895, il se marie en secondes noces dans la même paroisse avec Marie Rancourt, fille d'Augustin et d'Angèle Poulin.

Il décédera à Waterville (Maine), le 19 septembre 1902 à l'âge de 59 ans et 4 mois.

Prénommé François-Xavier à son baptême, il se marie sous le prénom d'Olivier et s'engage sous ce même prénom d'Olivier (Lévi) dans l'armée de l'Union rejoignant la compagnie E du 30e régiment des volontaires du Maine [voir le message publié le 11 juin 2007]. Le fait que le prénom de François-Xavier avait déjà été porté par deux autres garçons dans sa famille n'est peut-être pas étranger à cette situation.


[Summary :

The information about Olivier (Lévi) Cayouette.]

mardi 20 octobre 2009

Inhumée dans le caveau de l'escalier de la tribune

Les registres de la paroisse Notre-Dame de Montréal pour le 22 mars 1733 font état de l'acte de sépulture suivant :

«S Genevieve Caterine Bersalou

Le vingt deux de mars mil sept cent trante trois je pretre du seminaire de Vile Marie soussigné ay inhume dans le caveau de l'escalier de la tribune le copcorps de Genevieve Catherine agée de decedée hier en la communion de la Ste Eglise Romaine ayant reçu les sacremans de la penitence de l'Eucharistie et de l'extreme onction fille de feu Barselou et de LeGras ont été presants
avec tout le clergé de la paroisse messieurs de Vallierre et Doinet pretre
Boullandeau pretre Doinet pretre de Vallierre ?
».

Noter l'endroit inhabituel pour une inhumation dans une église, que cet acte est incomplet et, enfin, le nom de Ville Marie sous lequel Montréal était connue à cette époque.


[Summary :

The church record for the burying of a girl in Montréal, Québec.]

lundi 19 octobre 2009

Les mariés ont présenté une licence

Les registres de l'Église baptiste française évangélique de Marieville pour le 10 septembre 1861 font état de l'acte de mariage suivant :


«Ce jour d'hui le dixième jour du mois de septembre mil huit cent soixante et un, Damas Guillet marchand de la paroisse de Sainte Marie de Monnoir, et Maria Montgomery fille mineure de John Montgomery meunier à St. Mathias et de Catherine Richardson son épouse ont été mariés ce jour d'hui, par moi soussigné ministre et pasteur de l'Eglise Evangélique de Ste Marie de Monnoir en présence des témoins soussignés. Les dits époux ont présenté une licence du gouvernement datée du 6 septembre et signée par D. W. Ross.
D. Guillet M Montgomery Cléophas Nadeau Lucien Crainhart ? John Chaloux Catherine Montgomery Chrysostome Guillet Emily Blain A. Nadeau L. RIendeau T. Riendeau Pasteur
».

Noter que les parents de l'époux ne sont pas nommés alors que ceux de l'épouse le sont; cette situation résulte vraisemblablement du fait que cette dernière est mineure. Pour mémoire, rappelons que les licences de mariages ont été insérées dans la base de données BMS2000.

Le fait de ne pas nommer dans un acte des personnes qui signent au bas rend parfois plus difficile le déchiffrage de certaines des signatures.


[Summary :
The church record for a marriage in Marieville, Québec.]

dimanche 18 octobre 2009

Ondoyé à la maison

Les registres de la paroisse Saint-Pierre les Becquets pour le 25 juillet 1749 font état de l'acte de sépulture suivant :

«Sepulture

Lan mil sept cent quarante neuf le vingt quatre de juillet est décédé dans cette paroisse un enfant du legitime mariage de charles pepin et de marie louise lavigne après avoir été baptisé a la maison par jean baptiste herbecq sans les ceremonies de leglise son corps a été inhumé dans le cimetiere de cette eglise le vingt cinq du present mois en presence de joseph maillot et de ? Dubuc avec les ceremonies accoutumees en foi de quoi jay signé
parent pretre
».

En dépit du libellé de l'acte, il s'agit ici d'un ondoiement et non d'un baptême. Noter que le nom de l'enfant n'est pas mentionné de même que le sexe et l'âge.


[Summary :

The church record for the burying of a child in Saint-Pierre les Becquets, Québec.]

samedi 17 octobre 2009

Baptisé sur son lit de mort

Les registres de la paroisse Immaculée Conception de Trois-Rivières pour le 30 janvier 1657 font état de l'acte de baptême suivant :

«Bap.

Nicolas Onnenhase, d'environ 30 ans, Nipissinien, ayan eu les pieds gelés venant de Quebec aux Trois-Rivières tout seul, et la gangraine s'y étant mise, a esté baptisé sans ceremonies, comme au lict de la mort, par moy Paul Ragueneau, le 30 janvier 1657. Lalfleur le Cognac et le Sieur Nicholas Duplessis m'y ayant servi d'interprète, le sieur Duplessis luy a donne le nom de Nicolas


Une belle illustration des périls de voyager en hiver au temps de la Nouvelle-France, ce même pour un indien. Noter que l'officiant n'a pas signé au bas de l'acte.

Nos remerciements à Michelle Desrosiers pour avoir porté cet acte à notre attention.



[Summary :
The church record for the baptism of a dying indian in Trois-Rivières, Québec.]

vendredi 16 octobre 2009

David Caillouette

Les registres de la paroisse Saint-Roch de Québec pour le 10 avril 1841 font état de son acte de baptême :

«Le dix avril mil huit cent quarante-un nous prêtre soussigné avons baptisé David né l'avant-veille du légitime mariage de David Caillouet, charpentier, et de Sophie Mailloux de cette paroisse. Parrain Jean Plante, maraine Archange Pépin dite Lachance sousignée. Le père et le parrain n'ont su signer.
Archange pepin dit lachance P. Patry ptre
».

Le 16 août 1864, David Caillouette se marie dans la paroisse Notre-Dame de Lévis avec Marie-Philomène St-Laurent, fille de Louis St-Laurent et d'Anastasie Lamothe.

Son acte de sépulture n'a pas été retrouvé.


[Summary :

The information about David Caillouette.]

jeudi 15 octobre 2009

Décédée le onze et inhumée le trois du même mois?

Les registres de la paroisse Sainte-Madeleine du Cap-de-la-Madeleine pour le 3 septembre 1795 font état de l'acte de sépulture suivant :


«Sépulture de Marie Lacroix

Le trois septembre mil sept cent quatre vingt quinze par nous curé du Cap de la Magdelaine, a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse, le corps de Marie, fille de Jean Baptiste Lacroix et de Rosalie Duval, décédée le onze du présent mois, agée de quatre ans et demi Étaient présents Manuel Barette et autres
J. De Sabrevoix ptre curé
».

Une erreur s'est glissée dans le texte au regard de la date de décès de cette fille. Noter qu'elle n'a pas été détectée lors de la reconstitution de ce registre.

[Summary :
The church record for the burying of a girl in Cap-de-la-Madeleine, Québec.]

mercredi 14 octobre 2009

Une fille nommée ou non?

Les registres de la paroisse Sainte-Madeleine du Cap-de-la-Madeleine pour le 28 octobre 1759 font état de l'acte de sépulture suivant :


«Sépulture de Marie Joseph Vivier

L'an mil sept cent cinquante neuf, le vingt huitième du mois d'octobre, par nous soussigné a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse une fille âgée d'environ sept mois, fille de Joseph Vivier, habitant de cette paroisse
J. Lacroix f Isidor marsolet. R. spr
».

Les indications inscrites dans la marge au regard d'un acte de l'état civil ont pour but d'en faciliter le repérage et la localisation. Dès lors et comme dans le cas présent, on peut s'interroger si cette fille a été .

Dans de tels cas, la réponse apportée dans la version imprimée du PRDH est tout à fait avisée, soit de faire mention que le nom a été tiré de la marge.

Une interrogation similaire se pose dans les cas où il y a une différence entre le nom inscrit dans la marge et celui dans un acte.


[Summary :

The church record for the burying of a young girl in Cap-de-la-Madeleine, Québec.]

mardi 13 octobre 2009

Erreur sur le type d'acte

Les registres de la paroisse Sainte-Madeleine du Cap-de-la-Madeleine pour le 24 novembre 1791 font état de l'acte de sépulture suivant :


«Sépulture de Joseph Vivier (Dauphin dit Vivier)

Le vingt quatre novembre de l'année mil sept cent quatre vingt onze par nous pretre soussigné a été baptisé Joseph né de ce jour du légitime mariage de Joseph Dauphin dit Vivier et de Véronique Crevier dite Belrive de cette paroisse Le Cap de la Magdelaine. Le parain a été Joseph Lacroix, la maraine Margueritte Crevier, tante de l'enfant qui a seule signé avec nous de ce enquis suivant l'Ordce
Margueritte Bellerive P Huot ptre
»

Dans la marge, on peut lire l'annotation suivante :

«N.B. : Cet acte ne serait pas une sépulture mais bien un baptême. Il se serait même marié.
9-10-65 B Domi
».

À la seule lecture du contenu de l'acte, il saute aux yeux qu'il y a là erreur sur le type d'acte. En ce sens, l'annotation marginale est superflue bien qu'elle confirme le tout.


[Summary :

The erroneous church record for the baptism of a boy in Cap-de-la-Madeleine, Québec.]

baptême, erreur, Cap-de-la-Madeleine

lundi 12 octobre 2009

Des présentoirs en quête de revues

Depuis peu, les présentoirs à revues du centre Auger, le local de la Société de généalogie de Québec sont vides. En s'approchant, se dégage la curieuse impression de les entendre dire qu'ils sont désolés.

Cette situation résulte du fait que les derniers numéros des revues sont, après traitement, placés directement dans leur espace permanent de rangement. Le tout s'inscrit dans le contexte de la mise en ligne prochaine de la nouvelle facture du site Internet de la Société; la revue L'Ancêtre a déjà annoncé que la parution de cette chronique ne serait publiée que sur le site de la Société.

Une des rubriques disponibles sur le site portera sur le Catalogue René-Bureau, un instrument de recherche permettant d'explorer le contenu de la documentation disponible au Centre Auger. Dans le cas des revues, le fait de cocher la case «Nouveautés» permettra d'afficher les arrivages des deux derniers mois.

Cette nouvelle modalité relative aux derniers numéros des revues a été mise en oeuvre dans le but de donner davantage de services aux chercheurs membres de la Société. En pratique et pour cette modalité en particulier, l'effet est plutôt l'inverse.

Un présentoir est un dispositif permettant d'étaler ce que l'on y place. Il est particulièrement bien adapté pour des revues. En effet, d'un simple regard, l'on peut balayer la page couverture de plusieurs revues et, au besoin ou au hasard, prendre un numéro pour examiner plus en détails son contenu. Souvent, le simple fait de feuilleter un numéro ou même d'y lire une annonce permet d'avoir accès à de l'information que l'on ne cherchait pas, sans compter le plaisir indescriptible de feuilleter pour passer le temps.

Penser faire la même chose sur écran en utilisant un instrument de recherche relève de l'utopie. On est alors sur un autre registre; lorsque des recherches n'ont rien donné en utilisant un des ordinateurs du parc informatique, il est toujours agréable de se changer les idées en visitant les présentoirs placés tout près.

Bref, l'ajout de services avec le Catalogue René-Bureau sera effectif lorsque les derniers numéros des revues seront replacés sur les présentoirs.

[Summary :
Some remarks on a recent administrative move in a genealogical society.]

dimanche 11 octobre 2009

Joseph-Nathanaël Caillouette

Les registres de la paroisse Saint-Georges de Cacouna pour le 22 mars 1836 font état de son acte de baptême :

«Le vingt deux mars mil huit cent trente six nous avons baptisé Joseph Natanaël né de la veille du légitime mariage de Louis Cayaouet et de Sophie Mailloux de cette paroisse. Le parrain Agapit Moreau et la maraine Léocadie Martin nont su signer.
?
».

Le 18 juin 1860, Joseph-Nathanaël Caillouette se marie dans la paroisse Sainte-Geneviève de Berthier avec Adéline Gendreault, fille de Charles Gendreault et de Josephte Charron-Ducharme.

Son acte de sépulture n'a pas été retrouvé; il est possible qu'il a émigré aux États-Unis avec sa famille.

[Summary :

The information about Joseph-Nathanaël Caillouette.]

samedi 10 octobre 2009

Les parents travaillent aux Forges du Saint-Maurice

Les registres de la paroisse Immaculée Conception de Trois-Rivières pour le 16 mars 1744 font état de l'acte de baptême suivant :

«Baptême de Pierre Hubert

Ce seize mars 1744 a été baptisé par nous soussigné Pierre né d'hier au soir fils de Jean Hubert et de Therese Portelance ses pere et mere en legitime mariage habitant de Cap à l'arbre qui se sont trouvé icy ? pour travailler aux Forges. Le parain a été Pierre Desnoyers et la maraine Francoise Hubert, le parain seul a scu signer.
Pierre Denoiers Nicolas Albert Couturier
».

Les Forges du Saint-Maurice ont été un établissement industriel important en Nouvelle-France et dont les importants besoins de main d'oeuvre ont été à l'origine de divers mouvements de population comme dans ce cas-ci.


[Summary :

The church record for the baptism of a boy in Trois-Rivières, Québec.]

vendredi 9 octobre 2009

Un enfant trouvé noyé

Les registres de la paroisse Immaculée Conception de Trois-Rivières pour le 28 décembre 1748 font état de l'acte de sépulture suivant :


«Sépulture d'un enfant noé trouvé

Lan mil sept cent quarente huit le vingt huit de dessembre certifie avoir inhumé avec les seremonie ordinaire dans le simetiere de la ditte paroisse le corps dun enfant trouvé dont le nom nayant point été baptisé par nous mest inconnu en foy de quoy jay signé le present acte Le jour et an que dessus
f hyacinthe Amio
?».

L'expression utilisée par le prêtre officiant met en relief la pauvreté des moyens dont disposait un prêtre ou un officier de justice à cette époque pour identifier une personne inconnue. Noter qu'il manque davantage que le nom de cet enfant, il en est de même de son sexe et de son âge estimé.


[Summary :

The church record for the burying of an infant in Trois-Rivières, Québec.]

jeudi 8 octobre 2009

Inhumé près de la croix

Les registres de la paroisse Sainte-Madeleine du Cap-de-la-Madeleine pour le 31 août 1749 font état de l'acte de sépulture suivant :
«Sépulture de Michel Barette

L'an mil sept cent quarante neuf, le trente et un du mois d'aoust, est décédé en cette paroisse Michel Barette agé de sept jours, fils de Michel Barette et de Jeanne Lamotte. Son corps a été inhumé avec les cérémonies accoutumées dans le cimetière (l'église) de cette paroisse aux pieds de la croix le trente et un jour du dit mis et en présence de Michel Barette son père qui a signé avec moy
m. Barrette Morisseau, ptre
».

La mention dans cet acte de l'endroit de la sépulture [au pied de la croix] permet de connaître l'existence dans ce cimetière d'un des éléments rencontrés fréquemment dans un tel lieu.


[Summary :

The church record for the burying of a boy in Cap-de-la-Madeleine, Québec.]

mercredi 7 octobre 2009

Inhumée à cent ans au moins

Les registres de la paroisse Immaculée Conception de Trois-Rivières pour le 5 juillet 1741 font état de l'acte de sépulture suivant :

«Sepulture de la bonne femme Picard

Cejourd'huy cinquieme de juillet de l'année mil sept cent quarante et un, a été inhumé dans le cimetiere de cette paroisse par moy soussigné Pretre Supr des Recollets faysant les fonctions curiales, le corps de Jeanne Cedére veuve de feü Pierre Picard; laquelle munie des sacrements de l'Eglise est decéde hier agée de cent ans au moins. ont assisté à cette ceremonie lugubre plusieurs paroissiens, entres
autres les soussignes avec moy.
j.Paul Craigneau Vinet f. Clement Lefebvre
».

Comme cette dame est née en France, il sera difficile d'y retrouver son acte de baptême pour valider sa qualité de centenaire et déterminer précisément son âge. Noter la façon particulière de décrire la défunte en marge.


[Summary :
The church record for the burying of a centenarian lady in Trois-Rivières, Québec.]

mardi 6 octobre 2009

Marie-Sophie Cayouette

Les registres de la paroisse Saint-Georges de Cacouna pour le 15 octobre 1833 font état de son acte de baptême :

«Le quinze octobre mil huit cent trente trois par nous soussigné Curé de Kakouna a été baptisée Marie Sophie née l'avant-veille du légitime mariage de Louis Cayouette menuisier et de Sophie Mailloux domiciliés en cette paroisse. Le parrain Jean Baptiste Chatloup qui a déclaré ne savoir signer. La marraine Magdeleine Drouin soussignée.
Madelein derouin P. Roy ptre
».

Le 9 mai 1854, elle se marie à l'église Notre-Dame de la Victoire de Lévis avec Joseph Léveillé, fils de Jean Léveillé et de Louise Angers. Elle signera alors «Sophie Caiyouette» au bas de l'acte.

Les registres de la paroisse Notre-Dame de Montréal font état de son acte de sépulture :

«Le trois septembre mil huit cent quatre-vingt-sept, Nous Prêtre soussigné avons inhumée dans le Cimetière de cette Paroisse, le corps de Sophie Caiouette Veuve de Joseph Leveille journalier décédée le premier du mois courant âgée de quarante six ans dix mois quinze jours, de cette Paroisse. Témoins: Alfred Dubord Comptable & Ferdinand Savage Commis qui ont signé.
Alf Dubord Ferdinand Savage Jos. St-Jean Prêtre
».

Noter la variante du patronyme; l'âge mentionné dans l'acte est erroné puisqu'elle est plutôt âgée de 53 ans et 10 mois.


[Summary :

The information about Marie-Sophie Cayouette.]

lundi 5 octobre 2009

À propos de l'affaire Jean Pierre Pepin Ancestry

Ces dernières semaines, ce que nous appellons ici «l'affaire Jean Pierre Pepin Ancestry» a créé des remous chez les chercheurs internautes au Québec et surtout ailleurs.

Un bref rappel des faits

À la fin du mois d'août dernier et pour une période de 25 jours, soit jusqu'au 21 septembre 2009, la Collection Drouin n'a pas été accessible sur le site payant Ancestry.ca. Cette situation faisait suite à un différend entre Jean Pierre Pepin et Ancestry à propos de la mise en application de certaines des modalités d'un contrat de licence octroyé par Jean Pierre Pepin à Ancestry.

Prenant prétexte d'une ambigüité dans le texte de ce contrat, Ancestry a, dans un premier temps, mis en ligne les images de la Collection Drouin et, dans un deuxième temps, un index qui ne correspondait pas aux spécifications mentionnées dans ce contrat.

Dans une décision un date du 12 août 2009, l'arbitre André Deslongchamps, a tranché en faveur des prétentions de Jean Pierre Pepin.

Le filon payant [ou, en anglais, the name of the game]

Il ne faut pas se méprendre sur l'enjeu véritable de ce différend. Le bassin de chercheurs internautes et notamment les Américains et les Canadiens susceptibles de payer pour avoir accès à cette Collection est au coeur même de cette affaire.

Les revenus potentiels à tirer de ce filon sont tels qu'ils ont incité Ancestry à «s'essayer» dans le but de rentabiliser au plus tôt les investissements financiers considérables consentis à l'acquisition et à l'indexation de cette Collection.

Une information partielle, partiale et éphémère

Une donnée clé pour la compréhension du contexte de cette affaire concerne l'information disponible aux chercheurs.

Pour sa part, Ancestry sur son blogue ancestry.com Blog a seulement fait état de façon plus que laconique de l'accessibilité en ligne de la Collection Drouin. Un tel traitement en dit long sur la place occupée par les abonnés parmi les priorités de cette compagnie. Et les abonnés qui les ont interpellés par courriel se sont fait dire platement que leur équipe juridique étudiait leurs droits sur le contenu de cette Collection.

De son côté, Jean Pierre Pepin a joué la carte de l'information partielle en donnant, pour un temps, accès sur le site de l'Institut généalogique Drouin au texte de la décision arbitrale et, peu avant le 21 septembre 2009, à un bref et laconique communiqué commun avec Ancestry faisant état que les deux partenaires avaient réglé ce différend. Notons que la consultation du texte de cette décision a notamment permis d'apprendre la façon dont cet index a été élaboré par Ancestry, soit à partir des seules mentions apparaissant en marge des actes.

De nombreuses réactions de chercheurs internautes

Par choix, nous nous attarderons ici au traitement de cette affaire et à certaines des réactions formulées par les blogues et particulièrement par les blogueurs autres que québécois. Ces blogues ont généré de loin le trafic le plus important sur cette question et serviront à étayer notre propos.

Dans sa Eastman's Online Genealogy Newsletter, Dick Eastman en a traité deux fois, soit le 30 août 2009 [Ancestry.com in Arbitration over the Drouin Collection] et le 18 septembre 2009 [Ancestry.com and the Drouin Genealogical Institute Reach Agreement]. Pour l'essentiel, ce dernier s'est contenté de se faire le porte-voix du seul point de vue de Jean Pierre Pepin en reproduisant le contenu des communiqués de ce dernier. Comme cela se voit trop souvent dans la blogosphère, un tel traitement incomplet et superficiel ne rend guère service aux chercheurs internautes.

De son côté, le blogueur anonyme The Ancestry Insider a fait état de l'affaire, le premier septembre 2009 [Whence the Drouin Collection?] et le 21 septembre 2009 [Drouin Collection Returns and Respect the Fonz] sans manifestement en avoir une bonne compréhension. Par ailleurs, il faut lui donner le crédit d'avoir reproduit de l'information sur l'histoire de la Collection Drouin. En raison de l'objet même de son blogue et de ses contacts avec le milieu d'Ancestry, on se serait attendu à un traitement davantage fouillé de sa part. Il est toujours temps pour ce dernier de se reprendre s'il veut conserver sa crédibilité auprès des chercheurs notamment canadiens.

Enfin, une blogueuse ontarienne Lorine McGillis Schulze [Olive Tree Genealogy Blog] en a traité le 30 août 2009 [Ancestry in arbitration over the Drouin Collection], le 2 septembre 2009 [Is There Genealogical Life without Drouin?] et, enfin, le 18 septembre 2009 [Drouin Institute and Ancestry.com reach an agreement!]. Dans son second message, elle fait la preuve en réponse à un internaute que, comme de trop nombreux bloggeurs, elle est atteinte du «syndrome de Lucky Luke» [ou le besoin maladif d'afficher plus rapidement que son ombre]. Dans son dernier message, elle a la bonne idée de formuler diverses suggestions de sources alternatives à la Collection sans que son tour d'horizon soit complet.

Se dégagent nettement de ce tour d'horizon un certain nombre d'éléments :
- une nette conviction que, pour les Américains notamment, il s'agit là d'une problématique périphérique parce que canadienne et présentant le défaut additionnel que les éléments principaux sont en français; voir ces derniers devoir utiliser un logiciel pour traduire les documents et échanger entre eux sur le sens à donner au résultat a de quoi faire sourire
- une méconnaissance chez de nombreux internautes du contexte particulier de la généalogie au Québec
- une belle illustration des forces [dont la rapidité de transmission de l'information et la possibilité de formuler des commentaires et des réactions...] et des faiblesses [l'instantanéité qui ne favorise guère la pertinence et l'à propos du contenu...] des blogues comme média
- par delà les réels ennuis occasionnés aux abonnés et à leurs recherches, peu d'internautes ont soulevé les questions de fond relatives aux enjeux véritables et aux
pratiques plus que discutables d'Ancestry au plan de l'éthique et du traitement de ses abonnés
- au net, un traitement plutôt décevant et superficiel et les Américains, souvent si prompts à monter aux barricades, ont raté le coche cette fois.

Un dommage collatéral important : la crédibilité du PRDH sérieusement écorchée au passage

En raison surtout de son expertise reconnue dans le traitement des registres de l'état civil du Québec, la participation du PRDH devait assurer la crédibilité de l'opération d'indexation de la Collection Drouin. Force est de constater que cette expertise a été ignorée par Ancestry, ce que confirme la piètre qualité de l'index mis en ligne et qui ne rend nullement justice à la richesse du contenu des actes. Plus inquiétant encore, le règlement du différend ne fait nulle mention de cet index, une bien mauvaise nouvelle pour les chercheurs.

Et dans un avenir pas si lointain

Nul besoin d'être devin pour comprendre que le règlement de cette affaire a coûté cher à ces deux partenaires, et particulièrement Ancestry. Comme ce dernier voudra rentabiliser au plus tôt ses importants investissements, il sera forcé de revoir son scénario financier et d'augmenter le coût d'un abonnement au site Ancestry.ca. Dans ce contexte, une partie du communiqué commun prend alors tout son sens : les remerciements formulés à la communauté des chercheurs s'adressaient principalement aux abonnés internautes (surtout Américains et Canadiens) à qui la facture sera refilée. Parmi les questions qui demeurent, l'ampleur de la hausse et à quel moment....et il y a fort à parier que les réponses ne sauront tarder.


[Summary :
Some personnal thoughts on «the Jean Pierre Pepin Ancestry affair».]

dimanche 4 octobre 2009

Marie-Simone une bonne chrétienne

Les registres de la paroisse Sainte-Madeleine du Cap-de-la-Madeleine pour le 6 novembre 1744 font état de l'acte de sépulture suivant :

«Sépulture de Marie Simonne (nom = omis)

L'an mil sept cent quarante quatre, et le cinquième de novembre est décédée Marie-Simone (nom : omis) agée d'autour de de soixante et dix-sept ans, elle a recu les sacrements de pénitence et le viatique et l'extrême onction; elle a donné des marques d'une bonne chretienne et elle a été inhumée le sixième du courant dans le cimetière
du Cap paroisse de la Magdelaine diocese de Québec.
iacque Lesolache, missionnaire
».

L'auteur de ce registre reconstitué souligne avec raison l'absence de mention dans l'acte du patronyme de la défunte. Et les marques de bonne chrétienne ne sont pas de nature à faciliter la tâche de celui qui voudra l'identifier correctement.


[Summary :
The church record for the burying of an old lady in Cap-de-la-Madeleine, Québec.]

samedi 3 octobre 2009

Née de la faiblesse de sa mère

Les registres de la paroisse Immaculée Conception de Trois-Rivières font état pour le 25 août 1739 de l'acte de baptême suivant :

«Baptême de Margueritte sans surnom

Cejourd'huy vingt cinquième du mois d'aoust de l'année mil sept cent trente neuf, je Superieur des Recollets, faisant les fonctions curialles dans cette paroisse, ay baptisé Margueritte née d'hier - de la faiblesse de Marie Joüin - sa mere de la paroisse de St. Michel Dela Durantay - mais dont le pere est inconnû. Le parain a été Nicolas Chenevert, et la maraine. Margueritte Chauret Camiran, qui ont declare ne sçavoir écrire ny signer de ce enquis suivant l'ordonnance./.
f. Clement Lefebvre
».

Une curieuse façon de qualifier une fille-mère et qui discrimine entre la mère et le père biologiques.

[Summary :

The church record for the baptism of a girl in Trois-Rivières, Québec.]

vendredi 2 octobre 2009

Nicolas Ouellette est inhumé à Tadoussac

Les registres de la paroisse Saint-Marcellin de Les Escoumins pour 26 décembre 1846 font état de l'acte de sépulture suivant :

«S Nicolas Ouellette

Le vingt-six décembre mil huit cent quarante six, nous, soussigné, missionnaire de l'Anse à L'eau et ...avons inhumé dans le cimetière de Tadoussac, le corps de Nicolas Ouellette, âgé de dix-neuf ans, mort à la Rivière au Canard, fils de Pierre Ouellette et de Catherine Bacon, de Kamouraska. Etaient présens à l'enterrement Ambroise Lacroix et Bruno Dumond qui n'ont su signer.
J. Laz Marceau, ptre misre.
».

Le contenu de cet acte illustre bien que le lieu d'un décès, celui du registre où il est consigné et celui de l'inhumation peuvent différer. Noter que les parents de ce jeune homme sont de la Côte-du-Sud.

[Summary :

The church record for the burying of a young man in Les Escoumins, Québec.]

jeudi 1 octobre 2009

Marie-Georgina (Georgiana) Cayouette

Les registres de la paroisse de Saint-Éloi pour le 13 novembre 1852 font état de son acte de baptême :

«Le treize novembre mil huit cent cinquante deux, nous curé soussigné avons baptisé Marie Georgianna née aujourd'hui du marriage de Ignace Caouette, cultivateur, et de Angèle St-Pierre de cette parroisse, parrain Antoine Dubé, marraine Angèle Desjardins qui le père présent n'ont su signer.
T. Aubert de Gaspé ptre
».

Le 22 octobre 1872, elle se marie en premières noces à Saint-Éloi avec Théophile Thériault, fils d'Augustin Thériault et de Désanages Côté. Elle a alors signé «Georgiana» au bas d l'acte de mariage.

Le 15 mai 1917, elle se marie en secondes noces à Rivière Trois-Pistoles avec Noël Rioux, fils d'Étienne Rioux et de Priscille Lebel.

Elle est vraisemblablement décédée aux États-Unis; son acte de sépulture n'a pas été retrouvé.



[Summary :

The information about Marie-Georgina (Georgiana) Cayouette.]