mardi 30 juin 2009

Le curé s’assure de son veuvage

Les registres de la paroisse Sainte-Marie Madeleine du Cap-de-la-Madeleine pour le 18 septembre 1760 font état de l’acte de mariage suivant :

«Mariage de Francois Arceneau avec Margueritte Filteau ve de Joseph Brunel

L’an mil sept cent soixante, le dix huitième après publication de deux bancs aux prones de la messe paroissiade du Cap de la Magdelaine, entre François Arceneaud fils de Francois Arceneaud fermier au dit Cap et de Marie Dehaye, d’une part, et semblables publications ayant été faite s en l’Eglise paroissiale de Becancourt, lieu de la résidence de la dite Margueritte Filteau, comme il m’est apparu par le certificat du Rev. Pere Gounon Curé missionnaire de Becancourt qui m’est resté entre les mains; ainsi que le certificat de Jean Baptiste Pepin habitant de Saint Pierre qui déclare avoir vu mourir et aidé a porter en terre à l’hopital général de Québec, le dit Joseph Brunel mari de la Contractante, l’an mil sept cent cinquante neuf; Les parties aiant eu dispense du troisième banc de Mr Pereault grand vicaire. Je soussigné curé missionnaire de la paroisse de Ste Magdelaine du Cap ai reçu leur mutuel et libre consentement de mariage sans qu’il y ait eu aucun empechement ou contrainte, et ai employé les cérémonies prescrites par la Ste Eglise Catholique Apostolique et Romaine en présence de François Arcenau, pere du garçon, Antoine Crevier dit Bellerive, son beau frère, Magdelaine Arceneau, sa sœur, Jean Baptiste Lefebve pere, dit Lacroix, Joseph Provencher, Joseph Legebvre dit Lacroix, Joseph Filteau frère de la veuve, François Lacroix et autres témoins qui ont dit ne scavoir écrire, excepté les soussignés, de ce enquis.
J. Provencher J La Croix antoi Crevier dibellerive B. Well Curé Miss. du Cap
.».

Noter le soin qu’apporte le curé pour s’assurer que la future épouse soit réellement veuve et de même que les trois différentes graphies du patronyme Arsenault utilisées par le curé dans l’acte.


[Summary :

The church record for a marriage in Cap-de-la-Madeleine, Québec.]

lundi 29 juin 2009

Ondoyé par l’Avoine expert

Les registres de la paroisse Sainte-Madeleine du Cap-de-la-Madeleine pour le 9 octobre 1763 font état de l’acte de baptême suivant :

«Baptême Joseph de Jacques Lebevre

Le neuvième octobre mil sept cent soixante et trois Je Simon Pierre Gounon de la Compagne de Jesus, fesant les fonctions curialles à la paroisse du Cap la Madeleine ai fait les cérémonies prescrites par la Ste Eglise Romaine à Joseph né le quatrième du même mois, de Jacques Lefebvre et de Marie sa légitime épouse. A été ondoyé par l’Avoine expert à cause du danger ou il paraissait être. A été présenté par Joseph Lacroix et par Marie Elisabeth dite Isabele
Jh. Lacroix S.P. Gounon J
».

De notre avis, le qualificatif d’expert s’explique non pas en raison qu’il puisse s’agir d’un «sage homme» mais plutôt par le fait que la personne à été formée par un prêtre pour pratiquer des ondoiements en l’absence d’un prêtre.

Noter que le patronyme de la mère et celui de la marraine ne sont pas indiqués et que la formulation du parrain et de la marraine est particulière et ressemble à celui que l’on rencontre dans d’autres communautés religieuses.


[Summary :

The church record for the baptism of a boy in Cap-de-la-Madeleine, Québec.]

dimanche 28 juin 2009

Octave Caillouette

Les registres de la proisse St-Georges de Cacouna pour le 30 octobre 1828 font état de son acte de baptême :

«Le trente octobre mil huit cent vingt-huit par nous prêtre soussigné a été baptisé joseph Octave né hier du mariage dégitime de Belonie Caillouette cultivateur du lieu et de Tarsille Sindon parein Marceille Coté maraine Louise coté qui avec le pere n'ont pu signer.
J.M. Madran ptre
».

Le 15 février 1858, il se marie à Saint-Fabien de Rimouski avec Marie-Vitaline Côté, fille de Boniface Côté et d’Angélique Briand.

Les registres de Saint Arsène pour le 7 mai 1902 font état de son acte de sépulture :

«S. 10 Octave Caillouette

Le sept mai mil neuf cent deux, nous prêtre curé soussigné avons inhumé dans le cimetière de cette paroisse le corps de Octave Caillouette, cultivateur, époux légitime de Vitaline Côté, décédé, en cette paroisse le quatre mai, âgé d’environ soixante quatorze ans. Présents Antoine Lebel, Didier Paradis et plusieurs autres qui ont signé. Lecture faite.
D Paradis Joseph Caillouette Irénée Cayouett Octave Caillouette Francois Moreau Louis Jos Côté. Louis Côté J B Pelletier Anais Cailloiette J. M. Fournier ptre
».

Noter les variantes du patronyme Cayouette dans les signatures.

[Summary :

The information about Octave Caillouette.]

samedi 27 juin 2009

Le premier baptisé en cette chapelle

Les registres de la paroisse Saint-Joseph de Beauce pour le 11 novembre 1763 font état de l’acte de baptême suivant :

«+ Francois d’assise premier baptisé en cette chapelle.

L’an mil sept cent soixante trois le onze de novembre, par moy soussigné missionnaire récollet des paroisses de la nouvelle Beauce, a été baptisé dans la chapelle de Saint-françois d’Asise Seigneurie de mr Rigeault, francois d’Asise, né d’hier, fils de Joseph Mistere Rancourt, et de Marie Reisne gagnier ses pere et mere en légitime mariage. Le parrain e a été pierre gagnier grand pere du baptisé, la marraine, Louise Doyon, qui ont déclaré ne scavoir signer de ce enquis suivant l’ordonnance.
f. Theodore r.m.
».

La teneur de cette note marginale concerne l’histoire locale. En ce sens, un registre de l’état civil peut parfois être considéré comme une chronique incomplète de l’histoire d’une communauté locale.


[Summary :

The church record for the baptism of boy in Saint-Joseph de Beauce, Québec.]

vendredi 26 juin 2009

Mort d’un arbre qui lui a tombé sur la tête

Les registres de la paroisse Saint-Étienne de Beaumont pour le 11 avril 1751 font notamment état de l’acte de sépulture suivant :

«Sépult Charle Boislard

Le onzieme avril mil sept cent cinquante et un a eté inhumé dans le cemetiere de St Etienne par nous soussigné curé dudt lieu le corps de Charle Boislard agé de dix huit ans mort d’un accident d’un arbre qui luy a tombé sur la tette, il a recu les sacrements de penitance et d’Extreme onction ayant vecu presque vingt quatre heures. Lade sépult faitte en présence de jean ? et de pierre filto et de plusieurs autres qui ont dit ne sçavoir signer de ce enquis.
J. Chassé ptre
».

L’agonie ayant duré près de vingt quatre heures, il est facile de s’imaginer dans quel état ce jeune homme a terminé sa vie.


[Summary :

The church record for the burying of a young man died from the fall of a tree in Beaumont, Québec.]

jeudi 25 juin 2009

Noyée avec un crucifix

Les registres de la paroisse Notre-Dame de la Visitation de Champlain pour le 25 mai 1755 font état de l’acte de sépulture suivant :

«Sept. + famme noyer S.6.

Lan mil sept cent cinquante cinq le vingt cinquieme dumois demai parmoy pretre soussigner a été inhumé dans le cimetiere de cette paroisse lecorps dune femme noyer luy ayant trouver pour marque de chretien un crucifix cette inhumation a étée faite en presence dalexis ? qui a signer avec moy dece enquis suivant lordonnance ainsi signer
Alexis ? ? ptre
».

Le corps de cette femme portant un crucifix a permis à l’officiant de l’inhumer dans la partie consacrée du cimetière.

L’écriture particulière de cet acte complique la compréhension du texte..


[Summary :
The church record for the burying of a drowned woman in Champlain, Québec.]

mercredi 24 juin 2009

Mariés aux États-Unis et réhabilités au Québec

Les registres de la paroisse Sainte-Victoire de Sorel pour le 11 septembre 1898 font état de l’acte suivant :

«M. 8 Arpin Rémi et M-Louise Bardier (Réhabilitation)

Le onze septembre mil huit cent quatre vingt dix huit, par devant nous curé soussigné se sont présentés Rémi Arpin de cette paroisse, fils majeur de Pierre Arpin cultivateur et de Marie Dupré de cette paroisse d’une part : et Marie Louise Bardier aussi de cette paroisse, fille majeure de Pierre Bardier cultivateur et de Marie Antaya de cette paroisse, d’autre part : lesquels ont déclaré avoir déjà contracté ensemble mariage le dix huit janvier mil huit cent quatre vingt dix sept à Northbridge Massachusetts, mais que le dit mariage s’étant trouvé nul par suite d’un empêchement dirimant de consanguinité du troisième au quatrième degré qui a été découvert plus tard, ils ont obtenu de Messire Bernard Vicaire général dispense du dit empêchement et de trois bans, et désirant faire réhabiliter leur mariage, nous curé soussigné, avons reçu leur mutuel consentement de mariage, en présence e Pierre Arpin et de Marie Dupré qui a signé.
Rémi Harpin Marie Louise Bardier Marie Dupré G. Jodoin ptre
».

L’intérêt de la réhabilitation de ce mariage intervenu dix neuf mois après sa célébration aux États-Unis tient au fait qu’elle nous renseigne sur le retour au Québec de ce couple. Il s’agit là d’un autre exemple de la pertinence des registres de l’état civil pour documenter le mouvement migratoire vers les États-Unis.

Noter la graphie du patronyme Arpin dans le texte et Harpin en signature.


[Summary :

The church record for the rehabilitation of a marriage in Sainte-Victoire de Sorel, Québec.]

mardi 23 juin 2009

Prudent Caillouette

Les registres de la paroisse Saint-Georges de Cacouna pour le 30 juillet 1827 font état de son acte de baptême :

«Le trente juillet mil huit cent vingt sept par nous pretre soussigné a été baptisé Prudent né hier du mariage legitime de Benoni Caillouet cultivateur du lieu et de Tarsille Sindon parrin Michel Bergeron mareine Geneviève coté qui avec le pere n'ont su signer.
J.M. Madran ptre
».


Le 3 mars 1851, il se marie à Saint-Arsène avec Marie-Zoé Lemieux, fille de Joseph Lemieux et de Marianne Bélanger.

Les registres de la paroisse de Saint-Arsène pour le 9 décembre 1907 font état de son acte de sépulture :

«S 23 Prudent Caillouette

Le neuf décembre mil neuf cent sept, nous curé soussigné avons inhumé dans le cimetière de cette paroisse, le corps de Prudent Caillouette rentier époux de Zoé Lemieux de cette paroisse décédé depuis trois jours agé de quatre vingt ans. Présents Eugène Rioux et Joseph Guimont qui ont signé avec nous. Lecture faite.
Eugène Rioux Joseph Guimont Irénée Cayouette J.A. Bernier ptre
».


[Summary :

The information about Prudent Caillouette.]

lundi 22 juin 2009

Noyé accidentellement en travaillant à la descente des billots

Les registres de la paroisse de Ville-Marie pour le 11 juin 1889 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S 7 André Galarneau

Le onze juin mil huit cent quatre vingt neuf, nous ptre curé soussigné avons inhumé dans le cimetière de cette paroisse, le corps d’André Galarneau de Québec, noyé accidentellement en travaillant à la descente des billots, âgé d’environ vingt et un ans. Étaient présents Alexis Bombardier et Thomistos? Thogue? qui n’ont su signer.
T Thésieult ? Ptre
».

La drave était une activité dangereuse comme en fait foi cette noyade.


[Summary :

The church record for the burying of a man in Ville-Marie, Québec.]

dimanche 21 juin 2009

Elle a quitté sans mot dire

Ce 21 juin 2009, la présidente-directrice générale de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), Mme Lise Bissonnette, quitte ses fonctions.

Plusieurs ont souligné avec raison la qualité de sa contribution dans le dossier de la Grande Bibliothèque. Par ailleurs et dans le cadre de ses fonctions, elle a eu à gérer et à mettre en œuvre la décision gouvernementale de réunir la Bibliothèque nationale et les Archives nationales du Québec. Force est de constater qu’elle a dû «faire avec».

Le 24 avril 2007, le premier message publié sur ce blogue portait sur «Le silence de BAnQ». Rédigé plus d’un an après la sanction de sa loi constitutive, nous formulions alors des interrogations sur «…la vision [de BAnQ] en ce qui concerne la généalogie et l’histoire de famille, et l’approche qu’elle privilégie pour ce créneau de son mandat».

Plus de deux ans plus tard, ces interrogations sont toujours actuelles et aucun élément de réponse n’a été fourni.

Il est à espérer que l’arrivée d’un nouveau président-directeur général permettra de mettre fin à ce silence.


[Summary :

On the vision, the priorities and the ressources of BAnQ.]

samedi 20 juin 2009

La première inhumation dans le nouveau cimetière

Les registres de la paroisse St-Joseph de la Pointe de Lévy de Lauzon pour le 26 juin 1875 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S 90 Joseph Begin

Le vingt six juin mil huit cent soixante et quinze, nous prêtre soussigné avons inhumé dans le nouveau cimetière de cette paroisse pour la première fois, le corps de Joseph, fils légitime de François Xavier Begin et de Emmelie Roy, décédé dans cette paroisse, la veille, agé de sept ans et demi. Présents Horace Chouinard et Alfred Bourassa soussigné
Alfred Bourassa LE Gagné ptre
».

Dans la marge, on peut lire l’annotation suivante «1ere sépulture faite au nouveau cimetière». De plus, on y trouve le dessin d’une tête de mort et deux os entrecroisés; cette dernière façon de faire est peu fréquente.


[Summary :

The church record for the burying of a boy in Lauzon, Québec.]

vendredi 19 juin 2009

Benjamin Franklin Caillouette

Les registres de la paroisse St-Georges de Cacouna pour le 27 février 1849 font état de son acte de baptême :

«Le vingt-sept février mil huit cent quarante neuf, mous prêtre soussigné, avons baptisé Benjamin, né ce jour du légitime mariage de Joseph Caillouet, cultivateur et de Natalie Saindon de Saint-Arsène. Le parrain a été Félix Caillouet, la maraine Léocadie Caillouet qui n'ont su signer.
J.J. Savard ptre
».

Le 22 janvier 1871, il se marie à Paducah (Kentucky; McCracken County; St. Francis de Sales) avec Mary Clara Henderson.

Il décède à Ashland City (Tennessee; Cheatham County) le 12 février 1919 et est inhumé à Nashville (Tennessee; Spring Hill Cemetery) à l’Âge de 69 ans et 11 mois.


[Summary :

The information about Benjamin Franklin Caillouette.]

jeudi 18 juin 2009

Venus trop tard pour la messe

Les registres de la paroisse Sainte-Marie-Madeleine du Cap-de-la-Madeleine pour le 10 octobre 1763 font état de l’acte de mariage suivant :

«M Augustin Tremblé et Marie Elisabeth Roi

Le dixième octobre mil sept cens soixante trois, je Simon Pierre Gounon de la Compagnie de Jesus fesant les fonctions curiales à la paroisse du Cap lamadeleine apres avoir publie trois bans a trois dimanches consecutifs aux messes parroissiales entre Augustin Tremblé fils de Michel Tremblé et de Genevieve Pilote ses pere et mere de la parroisse de la Baye St Paul d’une part et marie Elisabeth Roi fille de francois Roi et de marie Joseph Bergeron ? ? en la parroisse du Cap la madeleine d’autre part certifie qu’il ne s’est point trouvé d’empêchement j’ai reçu leur consentement de mariage et n’ai pu leur donner la bénédiction nuptiale par ce qu’ils sont venus trop tard pour la messe en présence d’un grande partie de la parroisse en foi de ce je signe
s p gounon i
».

Comme la bénédiction nuptiale n’a pas été donnée, l’église considère-t-elle ce mariage comme un simple mariage civil en dépit de la volonté manifeste des parties? Noter la graphie particulière du patronyme des époux.

[Summary :

The church record for a marriage in Cap-de-la-Madeleine, Québec.]

mercredi 17 juin 2009

Une exhumation à Ville-Marie

Les registres de la paroisse de Ville-Marie pour le 23 novembre 1904 font état de l’acte d’exhumation suivant :

«S. Exhumation de Charles Terandou

Le vingt trois novembre mil neuf cent quatre, après s’être conformé aux formalités de la loi, nous soussigné curé de cette paroisse avons permis l’exhumation du corps de Charles Ferandou inhumé dans le cimetière de cette paroisse le vingt trois mars dernier. Etaient présents Louis Rettet et Chléophas Saumure qui n’ont su signer avec nous. Lecture faite.
J. M. Desjardins OMI
».

Les registres ne font pas état souvent de l’exhumation d’un corps. Noter que le curé erre en affirmant qu’il a permis cette opération qui relève plutôt du pouvoir judiciaire.

Dans cet acte, aucune raison n’est fournie pour expliquer la nécessité de procéder à cette exhumation et aucune précision n’est fournie sur l’endroit où le corps a été déplacé. Une interrogation : comment traiter un tel cas dans un répertoire de sépultures? Pour notre part, nous aurions traité cette information comme une annotation marginale à l’acte de sépulture du 23 mars 1904.


[Summary :

The church record for the exhumation of a corpse in Ville-Marie, Québec.]

mardi 16 juin 2009

Née dans l’Orégon

Les registres de la paroisse de Ville-Marie pour le 9 juin 1892 font état de l’acte de baptême suivant :

«B 24 Marie Elisabeth Labranche

Le neuf juin mil huit cent quatre vingt douze, nous ptre curé soussigné avons baptisé Marie Elisabeth née le dix huit septembre precedent dans l’Orégon du légitime mariage de Felix Labranche hotellier et de Sophie Lorinda Beauchamp, de cette paroisse. Parrain Ismael Bélanger, marraine Aglaé Vendette qui ainsi que le pere n’ont su signer
? omi
».

La recherche aux États-Unis est souvent difficile et connaître l’état où est née une personne permet de restreindre grandement le champ des recherches à mener. Sur un autre plan, cet acte illustre une des multiples facettes des mouvements de population qui ont eu lieu entre le Québec et les États-Unis. Comme on le voit ici, plusieurs personnes sont revenues et les registres de l’état civil en témoignent parfois.

Noter que le baptême a eu lieu plus de neuf mois après la naissance.


[Summary :

The church record for the baptism of a girl in Ville-Marie, Québec and born in Oregon.]

lundi 15 juin 2009

Inhumé en partie seulement

Les registres de la paroisse Saint-Thomas de la Pointe à la Caille de Montmagny pour le 27 avril 1765 font état de l’acte de sépulture suivant :

«+ S. d’un enfant noyé

Lan mil sept cent soixante et cinq le vingt sept davril je soussigné prestre curé de St. Thomas ai inhumé dans le cimetiere de cette paroisse une partie du corps dun enfant agé d’environ treize ans qui demeurait chez le Sr dubergé et qui en passant la riviere du Sud sy est noyé le printemps dernier mis sept cent soixante quatre et qui a été trouvé au bout d’un an a la pointe au foin. Le dit ? a été faite en presence dantoisne ? qui a declaré ne savoir signer
maisonbasse Ptre
».

Compte tenu que le prêtre savait où cet enfant logeait, il y a de quoi s’étonner qu’il n’a pas nommé cet enfant dans l’acte. Noter que la date du décès est omise.


[Summary :

The church record for the burying of a young boy drowned in Montmagny, Québec.]

dimanche 14 juin 2009

Cet acte est nul et hors d’œuvre

Les registres de la paroisse Saint-Joachim de la Pointe-Claire pour le 17 février 1873 font état de l’acte nul de mariage suivant :

«Idelphonse Dubois et Emilie Germain.

Le dix sept février mil huit cent soixante treize,vu la dispense de deux bans de mariage, accordée le quinze par Messire Paré, Secrétaire de Monseigneur l’Evêque de Montréal, et député à cette fin, vu aussi la publication de l’autre ban faite au prône de la messe paroissiale de cette paroisse entre Idelphonse Dubois, journalier, de cette paroisse, fils majeur de Jean Baptiste Dubois, cultivateur, et de Julie
Poirieaul Bellefeuille, de cette paroisse, d’une part, et Emilie Germain, aussi de cette paroisse, fille majeure de défunt Augustin Germain, menuisier, et de défunte Thérèse Proulx, de Saint-Augustin, d’autre part, ne s’étant découvert aucun empêchement, nous soussigné, curé de cette paroisse, avons reçu leur mutuel consentement de mariage et leur avons donné la bénédiction nuptiale en présence de
N.B. Cet acte avait été préparé d’avance parce que le mariage était arrêté pour ce jour là : mais au moment de le célébrer, le jeune homme a changé d’idée. C’est ce qui explique pourquoi cet acte est nul et hors d’œuvre
».

Pour éviter toute mauvaise interprétation et faire bonne mesure, le texte est barré d’un grand X et l’expression «Acte nul» est inscrite et soulignée dans la marge. Retrouver l’explication d’un acte nul dans le registre est assez rare

Noter que seule la copie religieuse du registre contient ces informations. Par ailleurs, le répertoire des mariages de cette paroisse fait mention de ce projet d’acte et de la teneur de la note rédigée au bas. Un tel traitement suscite les interrogations suivantes : un répertoire de mariages doit-il faire état d’un projet de mariage qui n’a pas eu lieu? Dans les autres répertoires, de semblables cas ont-ils été traités de la même façon? Stricto sensu, la teneur de cet acte nul ne concerne pas la généalogie puisque aucun lien de parenté n’a été créé; par ailleurs, quelle richesse pour l’histoire de famille des deux personnes en cause.

Sur un autre plan, le prêtre officiant parle du «jeune homme». Comme ce dernier est né et a été baptisé le 8 février 1852 dans la paroisse Saints-Anges-Gardiens de Lachine, il est alors âgé de 21 ans. À quel âge cesse-t-on d’être un jeune homme?

Nos remerciements à Monique Grand-Maison pour avoir porté cet acte à notre attention.


[Summary :

The church record for a null and void marriage in Pointe-Claire, Québec.]

samedi 13 juin 2009

Thomas Caillouette

Les registres de la paroisse St-Jean Baptiste de L'Isle-Verte pour le 12 mars 1844 font état de son acte de baptême :

«Le douze mars mil huit cent quarante quatre, nous curé soussigné avons baptisé Thomas né le dix de ce mois du légitime mariage de Joseph Cayouette et de Nathalie Saindon, cultivateur de Kakouna. Parraine Remi Souci, marraine Sarazine Cayouette qui n'ont signer. Le père absent.
J. Doucet ptre
».

Le 24 juillet 1866, il se marie à Bourbonnais (Illinois; Kankakee County; Maternity Blessed Virgin Mary Church) avec Emma Lemieux.

Il est décédé à Beaverville (Illinois; Iroquois County; Ste-Marie) le 6 octobre 1886 et à l’âge de 42 ans et 6 mois.


[Summary :
The information about Thomas Caillouette.]

vendredi 12 juin 2009

Écrasé par une traîne qu’il conduisait

Les registres de la paroisse Saint-Louis de Lotbinière pour le 5 avril 1757 font état de l’acte de sépulture suivant :

«I-2 Sepult Loüis Tousignan

L’an mil sept cent cinquante sept le quatrième du mois d’avril est décédé Louis Tousignan agé de neuf ans eccrasé par une traîne chargée qu’il conduisait, son corps a été inhumé avec les ceremonies accoutumées dans le cimetiere de cette paroisse le cinquième du susd. mois et an presence de Jean ? , Joseph , Joseph Baudet témoins qui ont declarés escrire ny signer en foy de quoy j’ay
».
Cet acte témoigne des dangers que courraient les jeunes enfants qui participaient aux travaux près de chez eux.


[Summary :

The church record for the burying of a young boy in Saint-Louis de Lotbinière, Québec.]

jeudi 11 juin 2009

Le baptême et la sépulture d’un garçon à Beaumont

Les registres de la paroisse Ste-Étienne de Beaumont pour le 29 avril 1764 font état de l’acte de baptême suivant :

«Bapteme antoine garand

Le vingt meuf avril mil sept cent soixante et quatre a été baptisé par nous prêtre soussigné curé à Beaumont Antoine né de ce jour du légitime mariage de Michel Garand et de therese Aubert ? ses pere et mere de cette paroisse Le parain a ét antoine dutille et la maraine marguerite ? qui ont delaré ne scavoir signe de ce requis
Parent ptre
».

Au bas de cet acte, une note se lit comme suit :

«lequel enfant j’ai enterré neuf à dix jours plus après
Parent ptre
»

Cette annotation qui tient lieu d’acte de sépulture est pour le moins succincte, incomplète et imprécise.


[Summary :

The church records for the baptism and the burying of a boy in Beaumont, Québec.]

mardi 9 juin 2009

Une dernière occasion pour le saluer

Vendredi dernier, un de mes amis est décédé. Selon son épouse, «une tempête électrique dans son cœur» a mis son système en cavale et aura eu finalement raison de lui.

Il y a quelques années, je l’avais croisé au sein d’un comité. Sans faire de bruit, il y apportait une contribution efficace. Il ne fallait pas longtemps pour découvrir un homme simple, aimant rire, de bon jugement et de bon conseil. J’ai toujours été fasciné par le fait qu’il réussissait à garder son calme et à parler lentement même lorsqu’il fulminait, fruit de sa longue expérience d’enseignant peut-être? Il savait mettre à profit sa formation d’historien dans ses divers travaux de généalogie.

Au fil des mois et des années, nous avions constaté avoir occupé un même travail d’été à titre d’étudiant et que nous partagions plusieurs préoccupations communes. Une bonne complicité s’était développée.

Lorsqu’un avis éclairé était requis, il était de bon aloi de lui exposer une idée ou lui présenter un projet; on savait rapidement si cela tenait la route ou si des modifications s’imposaient.

Informé de ses récents ennuis de santé, je n’ai pu aller le saluer, le rare temps de visite permis devant être réservé à ses proches. L’annonce de son décès m’avait coupé les jambes. Son avis de décès vient de paraître et, par l’effet de la malchance, je ne pourrai aller le visiter au salon funéraire et assister à son service funèbre.

Mais, comme je le serai sur le même territoire qu’il fréquentait pour ses voyages de pêche, j’estime avoir une chance de le croiser. En raison du temps pluvieux annoncé, je devrai être vigilant pour distinguer sa silhouette au loin sur la surface du lac ou la débusquer près d’une roche ou d’une île ou encore au détour d’une pointe.

Il se prénommait Paul-André (PA pour ses proches).

lundi 8 juin 2009

Un guide décevant, incomplet et peu pratique

Le volume suivant vient de paraître :


Marcel Fournier.
Retracez vos ancêtres. Guide pratique de généalogie.
Montréal, Les Éditons de l’Homme, mai 2009, 322 p.

Dans la préface (p.9), le président de la Fédération québécoise des sociétés de généalogie du Québec (FQSG), Denis Racine, affirme que ce guide «…explore tous les coins et recoins de cette science merveilleuse qu’est la généalogie.». Pour sa part, l’auteur dans l’Introduction (p. 14) mentionne que «La prolifération des nouvelles ressources en généalogie nécessitait la publication d’un nouveau guide plus précis, plus complet et orienté davantage vers les ressources disponibles dans Internet.». Enfin, il est annoncé en quatrième de couverture que «Le lecteur trouvera dans ce guide une approche pragmatique permettant de réaliser la généalogie de sa famille.».

Voyons ce qui en est.

La lecture de ce volume génère un malaise alimenté par divers aspects; nos commentaires sont regroupés en fonction des éléments du titre de ce message

un guide décevant

- la définition de la généalogie donnée dans le volume (p. 17) et la nécessaire distinction avec l’histoire de famille n’est pas établie correctement (p. 29). De même, ces concepts ne sont pas campés dans un juste contexte au regard de l’histoire locale, le troisième volet de la quête identitaire au Québec
- un des choix fait par l’auteur est de traiter en parallèle dans le guide la situation en France et celle du Québec [nous oublions ici les autres comparaisons avec l’Acadie et surtout les États-Unis qui est particulièrement faible]. Comme la recherche dans ces deux pays se fait dans des univers fondamentalement différents, un tel choix nous paraît mal avisé; en conséquence, le texte souffre d’un déséquilibre dans certains chapitres
- le traitement tout à fait quelconque réservé aux registres de l’état civil du Québec et qui ne fait pas suffisamment ressortir la diversité et la richesse de leur contenu est à déplorer vivement; de même, des précisions auraient pu être fournies entre autres choses sur leur accessibilité et leur indexation à géométrie variable
- un aspect étonnant réside dans le traitement égal réservé à des éléments qui ne le sont visiblement pas. À titre d’exemple, dans le chapitre 19 portant sur Les bases de données dans Internet, les bases sont classées par leur appellation et décrites dans un texte de longueur sensiblement égale; le lecteur est ainsi incité à croire que leur pertinence, leur fiabilité et leur portée s’équivalent, ce qui est loin d’être le cas. En cette matière, le lecteur en est réduit à se faire lui-même une idée
- des chapitres auraient pu être supprimés ou mieux faire simplement l’objet de quelques paragraphes; c’est le cas avec les chapitres sur Les nobles et la noblesse (23), L’héraldique (24) et Le tourisme généalogique (28)
- l’essentiel du contenu étant axé sur la recherche d’ancêtres en France, la diversité des origines des ancêtres du Québec s’en trouve en conséquence masquée; pourtant, cette diversité date de la Nouvelle-France et n’a fait que s’accentuer par la suite
- le niveau de langage est approprié pour un ouvrage s’adressant à un grand public
- au plan graphique, la mise en page est mal servie par un choix de couleurs ternes


un guide incomplet


- curieusement, des sources importantes ne sont pas citées dont certaines gratuites et sur Internet [exemple : le Cimetière Notre-Dame-des-Neiges]; pour d’autres, seule la version sur cédérom est mentionnée alors que la version en ligne est plus complète et davantage à jour [exemple : le Repos Saint-François d’Assise]
- des aspects et des problématiques sont ignorés : les unions de fait, les indiens, le difficile passage entre le système cadastral et le système seigneurial pour la localisation des terres, les modifications de prénom…
- d’autres aspects ou problématiques ne sont qu’effleurés ou mal traités : l’enquête généalogique, l’éthique [qui déborde de beaucoup le contenu du code de déontologie de la FQSG], les noms de famille, Internet et la généalogie, la génétique des populations…
- aux principales interrogations des néophytes en généalogie : quelle est la meilleure source? le meilleur logiciel? le meilleur site?..., ce guide apporte peu ou pas d’éléments de réponse utiles
- une façon de faire étonnante : ne pas indiquer la maison d’édition et le nombre de pages de plusieurs des ouvrages imprimés cités

un guide peu pratique


- comme le sous titre annonce un guide «pratique», le lecteur est surpris de ne pas y trouver davantage de liens, de trucs et de conseils de recherche, de façons de faire, de pistes à suivre, d’exemples concrets… surtout que les références fournies sont très et trop peu nombreuses. À cet effet, d’autres références à des articles ou des sites traitant de plusieurs aspects particuliers auraient été de mise et appréciées
- nulle part il n’est fait mention que certaines sources doivent être exploitées en tandem et que, pour d’autres, des façons différentes de les exploiter peuvent être mises à profit
- plusieurs paragraphes auraient été mieux servis s’ils avaient été présentés sous la forme de listes pointées ou de tableaux [à l’exemple de l’excellent tableau de Guy
Desjardins et d’Hélène Lamarche en page 92 auquel le texte ne fait incidemment pas référence]
- ici et là, des aspects sont traités de façon beaucoup trop «livresque» ou avec une approche élitiste [les nobles et la noblesse], dans ce dernier cas, il s’agit d’une
avenue peu adaptée à la réalité du Québec.

En guise de conclusion, force est de constater que tous les recoins n’ont pas été explorés et qu’on a parfois tourné rond certains coins. Dommage d’avoir raté une telle occasion.

dimanche 7 juin 2009

Joséphine Caillouette

Les registres de la paroisse St-Georges de Cacouna pour le 26 mars 1837 font état de son acte de baptême :

«Le vingt six mars mil huit cent trente sept nous avons baptisé Josephine née de la veille du légitime mariage de Joseph Cayaouet et de Natalie Sindon de cette paroisse. Le parrain John Itzwaire & la marraine ? Sindon n'ont su signer.
?
».

Le 9 août 1853, Joséphine s’est mariée en premières noces à St. Anne (Illinois; Kankakee County) avec Charles Upperman [parfois écrit Appleman]. Noter que ce mariage a été célébré par l’abbé Charles Chiniquy après que l’époux ait abjuré le protestantisme, le 7 août 1853, devant ce même prêtre.

Vers 1857, elle se marie en secondes noces [possiblement à la Maternity Blessed Virgin Mary Church de Bourbonnais, Illinois] avec Toussaint Arseneau, fils de Charles Arseneau et de Marie-Céleste Lemaître dit Auger.

Elle décède à Earl Park (Indiana; Benton County) le 27 juin 1913 et est inhumée le 28 à Beaverville (Illinois; Iroquois County) à l’âge de 76 ans et 3 mois.


[Summary :

The information about Joséphine Caillouette.]

samedi 6 juin 2009

Inhumé dans le lieu destiné pour cela

Les registres de la paroisse St-François de la Rivière du Sud pour le 24 mars 1757 font état de l’acte de sépulture suivant :

« +

Je soussigné prêtre missionnaire de cette paroisse certifie que le vingt-quatre mars mil sept cent cinquante sept, l’enfant mort-né du légitime mariage de Jean Marie Godin et de Claire Greffard son épouse a été inhumé dans le lieu destiné pour cela, et ce en présence de Jean Guignard et plusieurs autres qui ont déclaré ne scavoir signer

Bedard ptre».


L’expression utilisée pour décrire la partie du cimetière destinée aux enfants morts sans baptême est particulière; il faut lire le texte de l'acte pour en connaître le sens exact. Noter que la date du décès et le sexe de l’enfant ne sont pas précisés.


[Summary :

The church record for the burying of an unnamed child in St-François de la Rivière du Sud, Québec.]

vendredi 5 juin 2009

Une dispense d’affinité et non de parenté

Les registres de la paroisse Notre-Dame de Liesse de la Rivière Ouelle, pour le 14 février 1757 font état de l’acte de mariage suivant :

«M. de Dominique Levesque et Marie Anne Dionne

Le quatorze fevrier mil sept cent cinquante sept après la publication d’un ban de mariage la dispense des deux autres et aussi la dispense de parenté accordée par Monseigneur Leveque entre Dominique Leveque veuf de Dorothee Berubé, fils de Francois Leveque et de Marie Charlotte Aubert de cette paroisse d’une part et de Marie anne Dionne fille de Mtre antoine Dionne et de défunte Marie anne Lizot ses pere et mere de la paroisse de Ste anne d’autre part, ne s’étant decouvert aucun empeschement, je soussigné faisant les fonctions curiales en cette paroisse, apres avoir reçu leur consentement mutuel, leur ay donné la bénédiction nuptiale sous la forme prescrite par notre mere la ste église catholique, apostolique, et romaine en presence de francois et jean Baptiste leveque, antoine Dionne Benjamin Michaut ainsi signé dominique Leveque antoine Dionne Benjamin Michaud
Chevalier ptre
».

À la suite de cet acte, on peut lire l’inscription suivante :

«advenant le cinq may mil sept cinquante sept le doute de la validité de la dispense d’affinité entre Dorothée Berubé femme de Dominique Leveque et Marie anne Dionne seconde femme du dit Leveque en conséquence de la dispense ad majorem ? accordée par Monseigneur Levèque avons recu un nouveau consentement des dittes parties present d’Augustien et isidore Dubé
Chevalier ptre».

Il s’agit d’une réhabilitation du mariage précédent même si l’inscription n’est pas explicite à cet effet. Noter que l’on fait mention d’une dispense de parenté dans l’acte et d’affinité dans l’inscription; il faut comprendre que la première dispense avait été accordée sous le mauvais motif.

Comme l’acte suivant est daté du quinze février, ce registre n’est pas un original mais une copie faite par après.


[Summary :

The church record for a marriage in Rivière Ouelle, Québec.]

jeudi 4 juin 2009

L’omission de l'enregistrement d’un acte de sépulture

Les registres de la paroisse Ste-Anne de La Pocatière pour le 8 septembre 1765 font état de l’information suivante sous forme d’une annotation marginale au regard d’un acte de sépulture :


«Lenfant de Moreau de 1 ans 8sbre
___
l’enregistrement omis les parrain
ou pere ou autre parent ne se présentent pas pour donner les noms
»
Une belle illustration du fait qu’un curé à titre d’officier de l’état civil est démuni en l’absence d’informateurs.


[Summary :

The church record for a baptism in Ste-Anne de La Pocatière, Québec.]

mercredi 3 juin 2009

Une floppée de dispenses

Les registres de la paroisse de Saint-Pierre les Becquets pour le 2 mars 1894 font état de l’acte de mariage suivant :

«M. 2 Elisée Courchêne et M. Lse Phillips.

Le deux mars mil huit cent quatre vint-quatorze, vû la dispense de trois bans de mariage et du temps prohibé entre Elisée Courchêne cultivateur de la paroisse de St-François du Lac, veuf d’Anna Phillips, d’une part; et de Marie Louise Phillips fille majeure de Thomas Phillips Maître de Postes et de Louise Plamondon, de cette paroisse, d’autre part; vû aussi les dispenses du premier degré d’affinité collatérale, du quatrième degré de consanguinité double, du quatrième degré d’affinité collatérale double, et de parenté spirituelle, toutes les dites dispenses étant accordées par le Très Révérend Louis Victor Thibaudier Vicaire-Général de Monseigneur l’Evêque de Nicolet, en date du dix-neuf février dernier, nous, curé soussigné, avons reçu sans opposition leur mutuel consentement de mariage et leur avons donné la bénédiction nuptiale en présence du dit Thomas Phillips et d’Auguste Phillips père de l’épouse, lesquels, ainsi que les dits époux, ont signé avec nous; lecture faite.
Marie Louise Phillips O. E. Courchesne Thomas Phillips Auguste Phillips A. Savoie ptre vic. Chs G. Garceau ptre curé
».

Un bel exemple pour illustrer que les dispenses à un mariage peuvent être cumulées. En pratique, le curé a-t-il chargé le tarif prévu pour chacune de ces dispenses?


[Summary :

The church record for a marriage in St-Pierre les Becquets, Québec.]

mardi 2 juin 2009

Godfroid (Alfred Godefrey) Caillouette

Les registres de la paroisse St-Georges de Cacouna font état pour le 1er juillet 1835 de son acte de baptême :

«Le premier juillet mil huit cent trente cinq, par nous pretre sousigné cure de cette paroisse a été baptisé Godfroid né de la veille du legitime mariage de Joseph Cayaouet cultivateur & de Natalie Saindon de cette paroisse. Le parrain Narcisse Coté & la marraine Marie Tardif n'ont su signer.
?
».

Le 20 août 1865, il se marie à Beaverville (Illinois; Iroquois County; Ste-Marie) avec Élisabeth Boudreau, fille de Narcisse Boudreau et de Rose Clouatre.

Il décède à L’Érable (Illinois; Iroquois County), le 19 avril 1921, et est inhumé à Beaverville le 21 à l’âge de 85 ans et 9 mois. Noter que son prénom à la naissance a été modifié dans certains documents aux États-Unis.


[Summary :

The information about Godfroid (Alfred Godefrey) Caillouette.]

lundi 1 juin 2009

Le site avisdedeces.ca

Depuis quelques jours, la Corporation des thanatologues du Québec a mis en ligne le site avisdedeces.ca.

Il renferme le contenu de tous les avis de décès inscrits avec la volonté des familles et la collaboration des maisons funéraires affilées.

La recherche est possible par région administrative du Québec ou pour toutes les régions. De même, les occurrences peuvent couvrir les trente derniers jours ou tous les avis inclus dans les archives.

Il s’agit là d’un ajout intéressant pour le chercheur et que nous avions souhaité dans notre message publié le 8 août 2007.


[Summary :

A new website on obituaries from some funeral homes in Québec,]