samedi 31 mai 2008

Ondoyée en raison des risques et des dangers du voyage

Les registres de la paroisse Notre-Dame de la Conception des Caskakias en Illinois pour le 7 mars 1721 font état de l’acte de baptême suivant :

« jeanne Burel

L’an mil sept cens vingt, le dix septième jour du mois de novembre, est née une fille du légitime mariage d’Antoine Burel et de Jeanne Charson ?, laquelle a été légitimement baptisée par le Sieur de Noyans Major de la Place à la Nouvelle Orléans à cause des risques et des dangers du voyage, ainsi que me l’ont affirmé plusieurs témoins dignes de foi, et le septième jour de mars mil sept vingt et un le dit enfant ayant esté apporté à l’église. Je N rg de Beaubois pretre religieux de la Compagnie de Jésus, et curé de cette paroisse lui ai donné le nom de Jeanne et fait les cérémonies accoutumées dans le bapteme. Son parrain a esté le Sieur Charles LeGardeur Delisle sous lieutenant dans la marine, et la marraine Demoiselle Marianne qui a signé avec nous.
Signé LeGardeur Delisle, Marianne Guerin
Signé N sg De Beaubois S.J



La vie en Nouvelle-France n’était pas de tout repos et les déplacements entre les points habités et fortifiés étaient source de périls et de danger tant pour les militaires que pour les membres de leur famille qui les accompagnaient. Le contenu de cet acte de baptême en fait foi.


[Summary :

The church record for a provisional baptism of a child because of a dangerous travel.]

vendredi 30 mai 2008

Les signataires au contrat de mariage Hazeur – de Lino

Le Dictionnaire biographique du Canada (DBC) fait notamment état à propos de Jean-François Hazeur de l’information suivante :


«Le 4 mars 1708, la haute société de Québec se réunit pour être témoin de la signature du contrat de mariage entre Jean-François et Catherine Martin de Lino, dont le mariage devait être célébré le 20 du même mois. Plus de 100 personnes signèrent le document, dont le gouverneur, les deux intendants, les conseillers supérieurs, les officiers de la Prévôté de Québec, les trésoriers et officiers supérieurs des troupes de la marine, de même que des amis et parents. Cette impressionnante assemblée donne une idée du prestige dont jouissaient, dans la colonie, les familles Hazeur et Martin de Lino

Le texte de ce contrat de mariage peut être consulté dans les archives de Bibliothèque et Archives nationales du Québec [BAnQ]. L’aspect le plus remarquable réside dans la liste des signatures. Dans cette société où la préséance tient une place importante, le notaire a été obligé de dresser une liste pour s’assurer que les personnes mentionnées dans l’acte notarié signent dans l’ordre; la présence de coches et de numéros à côté de chacune des signatures en témoignent.

Ces 129 signatures s’étalent sur plusieurs pages et sont le reflet de la société du temps. Il est à noter qu’au moins 34 de ces signataires ont fait l’objet d’une entrée dans le Dictionnaire biographique du Canada et qu’un grand nombre de femmes signent. De fait, une seule personne mentionnée dans le contrat n’a su signer. Il y a lieu de croire que l’écart entre la date du contrat et celle du mariage s’explique par les démarches du notaire pour rejoindre et faire signer les personnes concernées, ce qui à cette époque devait constituer une importante et délicate opération de logistique.

Le notaire précise que ce contrat a été :

«…fait et passé au dit Québec apres midy le quatriesme jour de mars mil sept cens huit à L’Égard des dits sieur et damoiselle future epoux en l’Etude du dit Notaire et a l’Egard de Monseigneur et Madame La gouvernante au chasteau St. Louis et de Messeigneurs les Intendants au palais. De Messieurs les conseillers du Conseil et de Mrs. de La prebosté en leur hostel, et des autres amis en leurs maisons en présence des sieurs Estienne Mirambeau marchand et Jean Meschin huissier temoins demeurants au dit Quebec…»


Nous reprenons ici, entre crochets, la liste de vérification du notaire Louis Chambalon numérotée pour fin de contrôle des signatures. Au regard de chacun de ces noms, nous avons repris la description qui est faite dans le texte du contrat de mariage ou encore la façon dont la personne concernée a signé. Le cas échéant, le lien est fourni avec les entrées dans le Dictionnaire biographique du Canada. Il y a lieu de noter que l’ordre des noms dans le texte du contrat de mariage diffère parfois légèrement de la liste de vérification mais pas pour les premières personnes nommées.


Ordres des Signatures du contrat de mariage de monsieur hazeur fils, ainsy signé



[J.F. haseur] Jean François Hazeur, licentier en lois avocat au parlement de Paris demeurant en cette ville
[catherine martin Delino] Catherine Martin Delino, future épouse du précédent
[f. hazeur] François Hazeur, seigneur de La malbaye conseiller du Roy au Conseil Souverain de ce pais; François Hazeur
[Elisabeth Barbe] Elisabeth Barbe, seconde épouse du précédent
[martin Delino] François Marthieu Martin Seigneur Delino, conseiller du Roy au dit conseil Souverain; Mathieu-François Martin De Lino
[Catherine Nolan delino] Catherine Nolan, épouse du précédent
[T. haseur prestre] Thierry Hazeur, prestre curé de Sait François en lisle Saint Laurent ; frère de l’époux; Joseph-Thierry Hazeur
[J.F. Delino] Jean-François Delino, frère de l’époux
[P. hazeur delorme prestre] Pierre Hazeur Del’orme, prestre curé de Champlain ; frère de l’époux; Pierre Hazeur de L'Orme
[marie anne haseur] Marie-Anne Hazeur, sœur de l’époux
[Ch haseur Desauneaux presre] Charles Hazeur Desauneaux, prestre du séminaire de Québec, cousin germain de l’époux
[Jfr martin Delino] Jean-Marie-Martin Delino, frère de l’épouse
[J. marie Delino] Jean François Delino, frère de l’épouse
[C. ouart] Catherine Houart veuve de défunt Pierre Nolan bourgeois en cette ville
[M. Delino] Marie-Anne Delino, sœur de l’époux
[J. Delino] J. Delino
[L. delaporte de Louvigny] Loüis de la porte escuyer sieur de Louvigny, Major pour le Roy au gouvernement de cette Ville; Louis de La Porte de Louvigny
[marie nolan Louvigny] Marie Nolan Louvigny, épouse du précédent
[Vaudreuil] Philipp de Rigault Marquis de Vaudreuil, Haut et Puissant seigneur, chevalier de lordre militaire de Saint Louis Gouverneur et Lieutenant général pour Sa Majesté en tout ce païs de Lad. Nouvelle France; Philippe de Rigaud de Vaudreuil
[L. E. De Joybert] Louise de Joibert de Marson, épouse du précédent; Louise-Élisabeth de Joybert de Soulanges et de Marson
[Raudot] Jacques Raudot, Conseiller du Roy en ses Conseils Intendant de Justice police et finances et de la Marine en ce dit pais; Jacques Raudot
[Raudot] Antoine Denis Raudot, Conseiller du Roy en ses Conseils Intendant de Justice police et finances et de la Marine en ce dit pais; fils du précédent; Antoine-Denis Raudot
[R. L. chartier delotbinière] René Louis Chartier Seigneur de Lotbinière, Premier Conseiller du Roy au dit Conseil Souverain; René-Louis Chartier de Lotbinière
[Delacolombière] Joseph de la Colombiere, prestre grand vicaire général et grand archidiacre de Monseigneur L’Evesque de cette ville; Joseph de La Colombière
[Dupont] Nicolas Dupont, seigneur de Neuville; Nicolas Dupont de Neuville
[aubert] François Aubert, seigneur de Mille Vache; François Aubert de La Chesnaye
[Sarasin] Michel Sarrazin, conseiller du Roy au Conseil Souverain; Michel Sarrazin
[Macard] Charles Macard, conseiller du Roy au Conseil Souverain; Charles Macard
[Roüer de Villeray] Augustin Rouer, seigneur de Villeray; conseiller du Roy au Conseil Souverain; Augustin Rouer de Villeray et de La Cardonnière
[DeMonseignat] Charles de Monseignat, escuyer conseiller Secretaire du Roy et Greffier en chef dud. Conseil; Charles De Monseignat
[Lacolombiere Serré ptre.] De La Colombière Serré, prestre et directeur des Reverendes Dames Religieuses de l’hospital general; Joseph de La Colombière
[M.A. Denys de la chesnaye] Marie Angelique Denis, veuve de deffunt Charles Aubert Seigneur de Lachenaye vivant aussy conseiller au dit Conseil
[jeanne gourdau macard] Jeanne Gourdau, épouse de Charles Macard
[Ursulle Denis aubert] Ursule Denis Aubert, épouse de François Aubert
[F. J. Lotbiniere] Françoise Jachée Lotbiniere, épouse de René Loüis Chartier seigneur de Lotbiniere
[C. De Bermon] Claude De Bermon, Escuyer Seigneur de Lamartinière Conseiller du Roy Lieutenant General civil et criminel au siege de la prevosté et amirauté de cette ditte Ville; Claude de Bermen de La Martinière
[Ma. Cailteau] Marie Anne Cailleteau, deuxième épouse du précédent
[Dupuiz] Paul Dupuy, escuyer conseiller du Roy Lieutenant particulier aux dits sieges; Paul Dupuy de Lisloye
[g. macard Dalogny] g macart Dalogny
[Dumesny demoré] Dumesny Demoré
[L’Epinay] Jean Baptiste Coüillard Sieur de Lespinay, procureur Du Roy aux dits sieges
[G. dechavigny] Genevieve de Chavigny, épouse du précédent
[Grandville de soulange] Granville de Soulange
[J. Dubois Berthelot] Joseph Duboisberthelot, chevalier Seigneur de Beaucours aussy capitaine des dittes trouppes
[Madeleine Dupuy] Magdelaine Dupuy
[marie coüillard] Marie Couillard
[Chartier De Lotbinière] De Lotbinière
[Ray Gaillard] Pierre Rey Gaillard, commissaire commandant Lartillerye en ce païs
[de Granville] Marie Beart Degranville, veuve de Jacques de Joybert vivant chevalier seigneur de Marson et de Soulange aussy capitaine
[Desgly] Desgly, capitaine d’une compagnie des dittes trouppes
[L. Lotbinière Desgly] Louise Lotbiniere Desgly, épouse du précédent
[De Monseignat] De Monseignat [Marguerite de Lasenerac, épouse de Charles de Monseignat
[françoise cailteau] Françoise Caillteau, épouse de Pierre Ray Gaillard
[Duplessis] George Regnard Duplessis, Seigneur de Lauzon, tresorier de la marine en ce pais; Georges Regnard Duplessis
[Claire Bissot] Claire Bissot, veuve de Loüis Joliet, seigr Danticosty
[Loüise Arnaud] Rene Loüise Arnaud
[debeaubassin] De Beaubassin, lieutenant des dittes troupes; Alexandre Leneuf de La Vallière et de Beaubassin
[Petit] Jean Petit, trésorier de la marine; Jean Petit
[Dugué Petit] Charlotte Dugue Petit, épouse du précédent
[Martelly] Mr. Demartelly
[anne macard] anne macard
[C. françoise aubert maricourt] G Françoise Aubert Marricourt
[De Dudemont] De Dudemont, lieutenant des dittes troupes
[frerot] Frérot, lieutenant des dittes troupes
[Dumontier] François Dumontier, secrétaire de Mon dit Seigr le gouverneur général
[marie anne Rivard] Marie-Anne Rivard, épouse du précédent
[hertel derouville] Hertel de Rouville, lieutenant des dittes troupes; Jean-Baptiste Hertel de Rouville
[marie anne beaudouin] Marieanne Baudoüin, épouse du précédent
[de Boishebert] De Boishebert; Henri-Louis Deschamps de Boishébert
[Dussy] Dussy, chevalier, lieutenant des dites troupes
[Denis de St. Simon] Paul Denis de St Simon, Conseiller Du Roy prevost de Nos Seigneurs Les Marechaux de france en ce pais
[hertel denoncour] Hertel denoncourt
[monsins] Monsin
[anne aubert] Anne Auber, veuve de Gervais Baudoüin
[Loüise dupayras] Louise Madgeleine Dupairas, épouse de Paul Denis
[G. Roussel] Genevieve Roussel, épouse du notaire soussigné
[Desnoyers] Robert Desnoyers, garde Magasin en cette ditte Ville
[marie chapelle] Marie Chappelle, épouse du précédent
[marie neveu] Marie Neveu, épouse de Guillaume Gaillard
[m. Elisabeth saint simon] M. Elisabeth St. Simon
[m. catherine desquerac] M. Catherine desquerac
[Genevieve de grandville] genevieve de granville
[chalus] De Chalus, chevalier, lieutenant des dites trouppes
[Jousselin de marigny] Jousselin De Marigny, lieutenant des dites trouppes
[madeleine Roussel] Madeleine Roussel
[G. Gaillard] Guillaume Gaillard; Guillaume Gaillard
[Drouard] Robert Drouard, bourgeois et marchand de cette ville
[Pinau] Nicolas Pinaud; Nicolas Pinaud
[Loüise douaire] Loüise Douaire, épouse du précédent
[Delagorgendiere] Louis Fleury sieur Delagorgendiere,
[Claire delagorgendiere] Claire Lagorgendiere, épouse du précédent
[Rousselot] Nicolas Rousselot, sieur de Laprairie
[marie hurault] Marie Hurault, épouse du précédent
[Lamorandiere] Jacques Urbin Robert Sieur de Lamorandiere, Secretaire des Mes dits seigneurs Les Intendants
[Perthuis] Charles Perthuis, Charles Perthuis
[magdeleine Roberge] Magdeleine Roberge, épouse du précédent
[J. Brousse] Jean Brousse bourgeois et marchand en cette ville
[Loüise almand] Louise alemand, épouse du précédent
[Delestaige] Jean De L’Estaige
[fornel] Jean Fornel, bourgeois et marchand en cette ville
[Demaure] Paul Augustin Juchereau, Seigneur demaure, Paul-Augustin Juchereau de Maur
[J. Lajus] Jourdain Lajus; Jordain Lajus
[foucault] François Foucault
[marie M. Morin veuve Rageot] Michelle Morin veuve Rageot
[catherine nafrehoux] Catherine nafrechoux, épouse de François Foucault
[marie mars] Marie mars
[marie magdelaine Rageot] Marie Magdelaine Maurin, veuve de Gilles Rageot vivant notaire Royal et greffier en chef de la dite prevosté et amirauté
[Rivet] Pierre Rivet, Greffier de la prevosté et amirauté en cette Ville; Pierre Rivet Cavelier
[Haymard] Pierre Haimard, Pierre Haimard
[Dupont] Pierre Dupont, marchand
[N. gauvreau] Nicolas Gauvreau
[simonne Buisson] Simone Buisson, épouse du précédent
[marie Vincelotte] Marie Vincelotte
[marie Roger] Marie Roger, épouse de Jourdain Lajus
[Bergeron] Dominique Bergeron
[J. Riverin] Joseph Riverin,
[michelle mars] Michelle Mars, épouse du précédent
[Louise catherine Denis de St. simon] Louise Catherine Denis de St. Simon
[angelique cartier] Angélique Cartier
[Loüise cartier] Louise Cartier
[f. Bissot] François Bissot, François-Joseph Bissot
[Marie Dumon] Marie Dumont, épouse du précédent
[Cheron] Martin Cheron
[M. J. L. LeBoulanger] Marie-Joseph Leboullenger, épouse du précédent
[marie-anne Vermet] Marie-Anne Vermet, épouse de Jean De L’Estaige
[angelique cheron] Angelique cheron
[J meschin] Jean Meschin, huissier; témoin
[Mirambeau] Estienne Mirambeau, marchand; témoin
[Le denommé chambalon notaire soussigné] Louis Chambalon, Notaire Royal en la prévoté de Québec; Louis Chamballon



Nos remerciements à Guy Parent pour avoir porté le texte de ce contrat à notre attention et à Michel Drolet pour nous avoir guidé pour localiser sa transcription.


[Summary :

The peculiar marriage contract between two members of great families in New France : a snapshot of the high society.]

jeudi 29 mai 2008

Une toux opiniâtre l’empêche de recevoir le Saint-Viatique

Les registres du Fort de Chartres pour le 14 janvier 1745 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S René Roy

L’an mil Sept Cent Quarante Cinq le quatorze de janvier est décédé à deux heures du matin le Sieur René Roy Sergent major agé dansviron quarante ans. Il est mort après avoir été confessé plusieurs fois et recu le sacremens d’Extrême Onction. On n’a pas pu lui donner le sacremens du Saint Viatique à cause d’une tou oppiniatre qu’il avait. Son corps a été inhumé le lendemain dans l’église de cette paroisse avec les ceremonies prescrites par notre mere la Sainte Eglise Après avoir chanté un service sur son corps. En présence de ? Sans Chagrin, de René Dubois qui ont signé avec moy de ce interpellé.
Signé Dubois ?
Signé J Gagnon Prestre
».

Les circonstances d’un décès sont rarement décrits avec une telle précision dans les registres de l’état civil.


[Summary :

The church record for the burying of a soldier with a stubborn cough.]

mercredi 28 mai 2008

Son père était alors à Marinette, Wisconsin

Les registres de la paroisse St-Alphonse de Liguori d’Hawkesbury en Ontario pour le 17 mai 1891 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S 12 Marie Amanda Pâquet

Le dix sept mai mil huit cent quatre vingt onze, qui était le grand Jour de la Pentecôte, a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse le corps de Marie Amanda Pâquet, fille bien aimée de Séraphin Pâquet, actuellement à Marinette Wisconsin, et de Louise Proulx, décédée la veille en cette paroisse à l’âge de quatre ans, deux mois et cinq jours. Étaient présents Domitilde et Célina Pâquet, Sœurs de l’enfant, Louis Proulx, cordonnier son oncle, Josué Descarries, Henri Themens, Moise Joly, junior, Joseph Rochon, Adolphus Charrette & plusieurs autres parents & amis dont quelques uns ont signé avec nous. Lecture faite.
F E Couture Ptre
».

Commentaires :

- les registres de l’état civil peuvent être une source d’information pour documenter les mouvements de personnes entre le Canada et les États-Unis comme dans ce cas-ci qui permet de localiser précisément le père de l’enfant décédé;

- un officier de l’état civil n’aurait pas souligné que la date de l’acte de sépulture est celle du grand jour de la Pentecôte;
- noter qu’en dépit de ce qu’a écrit l’officiant, aucun membre de la famille ou ami n’a signé au bas de l'acte;
- cette ville est située dans le Marinette County sur la baie de Green Bay, sur la rive ouest du lac Michigan.


[Summary :

The church record for the burying of a girl in Hawkesbury, Ontario whose the father is in Marinette, Wisconsin.]

mardi 27 mai 2008

Gilles Caillouet ondoie un de ses petits fils

Les registres de Bonaventure pour le 23 janvier 1792 font état de l’acte de baptême suivant :

«B Louis Caillouët né le 25 novembre 1791

L’an mille sept cent quatre-vingt douze le vingt trois janvier, je soussigné ay suplé aux cérémonies de batême de Joseph Louis né le vingt cinq novembre né du légitime mariage de Henry Joseph Callouët et de Marie Elisabeth Robichaux ondoyé Gille Callouët. Le parain le susdit Gille Callouët qui a signé. La maraine Anne Michel.
Gilles Cailloüet Joseph Mth Bourg ptre
».


Noter les variations du patronyme [Caillouët; Callouët; Caillouët]. L’ondoiement de cet enfant et l’écart avec la date de naissance s’expliquent par le fait que le missionnaire n’est pas toujours présent dans cette paroisse. [Voir également le message du 12 mai 2008.]

[Summary :

The church record for the baptism of a child by Gilles Caillouet.]

lundi 26 mai 2008

Une mort accidentelle à St-Anaclet

Les registres de la paroisse de St-Anaclet pour le 7 avril 1864 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S. 8 Marguerite Gendron

Le sept avril mil huit cent soixante quatre, nous, prêtre, soussigné, avons inhumé, dans le cimetière du lieu, le corps de Marguerite Gendron, tuée accidentellement d’un coup de fusil l’avant-veille, à l’âge de quarante sept ans, épouse d’Amable Ouellet, de cette paroisse. Furent présents Abraham Lavoie et Johnny Corriveau, qui n’ont su signer.
J. B Blanchet Ptre
».

Les registres de l’état civil font rarement état de la raison d’un décès sauf dans les cas qui sortent de l’ordinaire comme des noyades ou des accidents spectaculaires comme dans ce cas-ci. Noter que le texte de l’acte ne fait pas état de la tenue d’une enquête du coroner, une pratique pourtant obligatoire lors d’une mort violente.


[Summary :

The church record for the burying of a woman died from a gunshot.]

dimanche 25 mai 2008

Une Brève histoire de Montréal en ligne

Le Groupe d’archivistes de la région de Montréal (GARM) a mis en ligne avec l’autorisation des Éditions du Boréal une Brève histoire de Montréal de l’historien Paul-André Linteau, le tout enrichi par plus de 700 documents d’archives.

La structure de ce site bilingue reflète les chapitres de ce livre.

Une façon différente et originale pour développer une meilleure connaissance de l’histoire de la métropole en mettant à contribution la richesse des documents d’archives.

[Summary :

The online condensed version of Brève histoire de Montréal containing over 700 archival documents.]

samedi 24 mai 2008

Le soldat Piavant dit Prêt à boire est inhumé au Fort Frédéric

Les registres du Fort Frédéric pour le 23 décembre 1756 font état de l’acte de sépulture suivant :

«Sépulture Jacques Piavant soldat de la Compagnie de Lavaltrie

L’an mil sept cent cinquante six, le vingt troisième Décembre, par moÿ, soussigné, aumonier pour le Roÿ, au Fort Frédéric, a été inhumé, avec les cérémonies ordinaires, dans le cimetière de ce fort, le corps de Jacques Piavant dit Prêt à boire, soldat de la paroisse de Cormorlain, Juridiction de Taurinie, en Basse Normandie, agé de vingt six ans, fils de Marin Piavant et de Marie françoise Hébert, ses père et mère en légitime mariage, soldat de la compagnie de Lavaltrie, en cette colonie, muni des sacrements de pénitence et d’Extrême Onction et de St Viatique. En foï de quoï j’ai signé
Fr. Didace Cliche Ptre Récollet
».

Une coutume fort répandue chez les militaires en Nouvelle France consistait à se donner des «noms de guerre» ou des surnoms. Certains de ces surnoms se retrouvent encore au Québec parmi les patronymes. On peut spéculer sur les raisons qui ont présidé à l’attribution du surnom au soldat mentionné dans cet acte.


[Summary :

The church record with the nickname for the burying of a soldier s in New France .]

vendredi 23 mai 2008

Un voyage de retour en chaloupe funeste

Les registres de la paroisse L’Assomption de Rivière Ouelle pour le 26 juillet 1876 font état de l’acte de sépulture suivant :

«Frs Amable Ludger Tetu Prêtre

Le vingt six juillet mil huit cent soixante seize Nous Elzéar Alexandre Taschereau Archevêque de Québec avons inhumé dans l’église de cette paroisse du côté de l’évangile au dessous de la stalle du célébrant à Vêpres le corps de François Amable Ludger Têtu Prètre de l’Archidiocèse professeur de Belles-Lettres au Collège de Ste Anne noyé dans l’Anse de Ste Anne à peu près en face du dit Collège le vingt du présent mois en revenant seul en chaloupe de St-Roch des Aulnaies comme il appert par le verdict du jury daté de vingt quatre du présent mois, à l’âge de vingt huit ans neuf mois et trois jours. Furent présents à l’inhumation Charles Édouard Poiré Vicaire Général Supérieur du Collège de Ste Anne, Messieurs Jean Baptiste Thibeau Vicaire Général curé de S. Denis, Nicolas Folentin Hébert, curé de Kamouraska, Pierre Patry Curé de St Paschal, David Martineau Curé de St. Charles Rivière Boyer, Édouard Dufour, curé de St Roch des Aulnaies, Vincent Sorin et Demétrius Lévèques prètres du Séminaire de St. Sulpice, Louis Beaudet et Nazaire Bégin Prètres du Séminaire de Québec, Pierre Lagacé Principal de l’École Normale, Eugène Frenette, Directeur du Collège de Ste Anne, Edouard Leclerc Directeur des Ecclésiastiques, Charles Philippe Richard Préfet des Études, François Xavier Bégin, curé de St Pacôme, Joseph Hudon curé de St Philippe de Néri, Louis Hallé, curé de St-André, Charles Allyn Collet Prêtre Secrétaire de l’Archevêché, Georges Casgrain Curé de S Jean Deschaillons, lequel a fait l’office de célébrant, Eloi Victorien Dion, curé de cette paroisse, et plusieurs autres prêtres et Seminaristes ainsi qu’un grand nombre de parents et d’amis dont plusieurs ont signé avec nous.

C E Poiré Ptre Jos Girard Ptre D Martineau ptre J Ed Leclerc ptre N F
Hebert ptre Herm. Dubé ptre ? Dufaut ptre J B Thibault ptre Frs X Begin ptre L.L. Lambert ptre F Desjardins ptre Ad. Papineau, ptre P. Patry ptre X Ferd Garneau ptre Ls Hallé ptre Ch Richard ptre G Casgrain C. Eug. Frenette ptre Ls Z Caron ptre Ferd. Pineau C E Sorin S.S. C. A. Collet ptre L. N. Bégin Vic P. Lagacé L. Beaudet ptre Jos. Hudon ptre G. Casgrain Dion ptre curé de Rivre Ouelle Démétrius C. Levesques PSS J. B. Belleau

+ E A Arch. de Québec
».
Commentaires :

- la responsabilité de la tenue des registres relève du curé de la paroisse; cet acte fournit une belle illustration de l’exercice de cette responsabilité et notamment du pouvoir discrétionnaire qui l’accompagne;
- la présence de l’archevêque de Québec n’est pas étrangère au nombre et à la qualité des représentants du clergé présents à cette inhumation effectuée à ’intérieur de cette église;
- le lieu de l’inhumation s’explique du fait que le défunt est originaire de cette paroisse où il a été baptisé le 19 octobre 1847;
- curieusement, aucun membre de la famille du défunt n’a signé l’acte.

[Summary :

The church record of a drowned priest.]

jeudi 22 mai 2008

Le Catalogue des bibliothèques du Québec

Mis en ligne depuis peu, ce Catalogue permet notamment de trouver facilement un document en interrogeant plusieurs catalogues de bibliothèques du Québec. Cette initiative de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) permet un accès élargi aux ressources documentaires disponibles.

Le moteur de recherche permet d’utiliser différents champs, des opérateurs booléens [Et, Ou, Sauf] et de paramétrer les résultats selon les termes employés.

À titre d’exemples et pour les champs «auteur» et «titre», 81 notices sont trouvées pour Cayouette, 20 pour Caillouette et 23 pour Caillouet.


[Summary :

An online unique catalogue for an extensive access to documentary ressources.]

mercredi 21 mai 2008

L’inhumation d’un homme «muet et sourd»

Les registres du Fort de Chartres pour le 25 février 1751 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S Claude Lafleur

L’an mil sept cens cinquante et un le vingt cinq fesvrier est decedé dans cette paroisse de St-Phlippe du Grand ? eray un nommé Claude Lafleur agé d’environ cinquante ans. il est mort sans avoir pus se confesser. Cet homme est muet et sourd. Son corps a été inhumé le lendemain dans le cimetière de cette paroisse avec les ceremonies prescrites par notre mere la Sainte Eglise en foy dequoy j’ai signé
Signé, F Gagnon prestre
».

La mention dan un acte de l’état civil de telles caractéristiques pour une personne est plutôt rare; par ailleurs, leur présence permet de s’assurer de l’identifier correctement.


[Summary :

The church record for the burying of a deaf and dumb man in Fort de Chartres.]

mardi 20 mai 2008

Un soldat espagnol est inhumé au fort Presqu’île

Les registres du fort Presqu’île en date du 31 août 1753 font état de l’acte de sépulture suivant :

«Sépulture de Francois Antoine espagnol 1753

L’an mil sept cent cinquante trois le trente et un aoust est décédé dans ce fort antoine soldat, espagnol, près avoir recûs les sacrements de pénitence, le St. Viatique et l’extreme onction, son corps a été inhumé avec les ceremonies ordinaires dans le cimetière dudit fort, en foy de quoy j’ai signé
F Gabriel inheuser Ptre Rt Ms aumonier
».

La lecture de cet acte illustre que les troupes qui ont servi en Nouvelle-France n’étaient pas que françaises mais qu’elles comprenaient également des étrangers comme cet espagnol. Ce fort est situé sur la rive est du lac Érié [voir également le message du 29 avril 2008].


[Summary :

The church record for the burying of a Spanish soldier in New France.]

lundi 19 mai 2008

L’information sur les Patriotes

Deux sites peuvent être consultés avec profit pour de l’information et une meilleure compréhension des événements relatifs aux Patriotes :

Le Portail de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) comprend notamment une base de données intitulée Événements de 1837-1838 : sur les traces des Patriotes. Il est possible de consulter une liste des thèmes traités dans les documents.

Par ailleurs, l’historien Gilles Laporte a mis en ligne un site intitulé Les Patriotes de 1837@1838 Les Rébellions du Bas-Canada. L’information y est structurée en plusieurs rubriques et porte sur 42 867 personnes différentes.

Les informations contenues sur ces deux sites sont complémentaires; chaque site dispose d’un moteur de recherche performant permettant entre autres une recherche par patronyme. Ces sites sont bilingues.


[Summary :

Two websites with informations on rebellions in Lower Canada in 1837-1838.]

dimanche 18 mai 2008

Un baptême réalisé lors d’un voyage

Les registres du Fort Chambly pour le 30 septembre 1759 font état de l’acte de baptême suivant :

«Baptistaire de Alexis Girard

L’an mil sept cent cinquante neuf, trente 5bre, a été baptisé par moy, soussigné, le fils de Charles Girard et de Catherine ? en légitime mariage habitans de St Frédéric, passager à Chambly, et il a eu pour parrain Alesis Mesnard, habitans de Chambly, paroisse de St Joseph. Marraine Marie Maillou, le nom d’Alexis luy a été donné par le parrain et la marraine et le père qui ont déclarés ne savoir signer, de ce requis, après lecture faite, au Fort Chambly; ce trente 5bre 1759.
Fr. Antoine Deperet, Ptre Recollet
».
Noter la date du mariage et le lieu de résidence, indices qui suggèrent un déplacement lié au contexte de la Conquête de la Nouvelle-France.

[Summary :

The church record for the baptism of a boy whose parents went through Fort Chambly.]

samedi 17 mai 2008

La Gazette du Canada

Bibliothèque et Archives Canada (BAC) viennent de mettre en ligne une base de données intitulée Chronique d'un pays : la Gazette du Canada qui concerne le journal officiel du gouvernement du Canada.

La recherche par patronyme est possible. À titre d’exemples, on trouve onze occurrences pour le patronyme Cayouette et une pour Caillouette; pour chacune de ces occurrences, un lien vers une image numérisée est fourni.

Une telle source de type administratif doit être considérée comme complémentaire et est surtout utile pour une histoire de famille.

Noter que la numérisation des documents est toujours en cours. Le site est bilingue.


[Summary :

An online database on The Canada Gazette, the official newspaper of the Government of Canada.]

vendredi 16 mai 2008

L’industrie forestière et la vie de chantier en Outaouais de 1860 à 1960

En collaboration avec différents partenaires, le Centre régional d'archives de l'Outaouais a mis en ligne un site sur le thème mentionné en titre.

Le contenu est structuré autour de trois compagnies qui ont œuvré dans cette région : James Maclaren, Consolidated Bathurst Inc. et Canadian International Paper Company.

Pour chacune de ces compagnies, le contenu traite de huit thèmes : Les axes de développement de l’industrie forestière en Outaouais; Les usines; Les coupes de bois; Le transport du bois; La vie en chantier; Travailleurs en usine et Essor des communautés locales.

De courts textes, des images de documents et, surtout, une galerie de photos pour chacun des thèmes traités constituent le cœur de ce site à parcourir pour en visualiser toute la richesse. Un outil pédagogique a été prévu de même qu’une rubrique Sources, deux éléments trop rares sur ce genre de site. Un détail agaçant : le texte de la page d’accueil se lit mal sur fond de la photographie qui sert d’arrière plan.

La qualité et la richesse d’un tel site devraient inciter d’autres régions à traiter et à mettre en ligne des thématiques qui ont marqué leur histoire, leur développement et leur population.


[Summary :

A website on forest industy in the Outaouais’s region in Québec.]

jeudi 15 mai 2008

Les relations entre l’autorité civile et l’autorité religieuse au Fort Frontenac

Les registres de la paroisse St-François de Port Royal du Fort Frontenac en Ontario pour le 28 novembre 1750 font état d’un document au contenu fort particulier :

«Reglement fait par monseigneur approuvé par mr Le général.
premièrement que le missionnaire nest point obligé daller chaque jour prendre Lheur de la messe ni dattendre sa réponse.
2. cette heure étant une fois marquée ce sera a mr le commendant de faire avertir Laumonier qu’il est necessaire pour le bien du service davancer ou de retarder et il convient alors que Laumonier suive ses ordres.
3. que Laumonier habillé passant devant Luy, n’est point obligé de lui faire une inclination.
4 il nest point du au commendant lencen et Leau bénite. Mr L’intendant n’a pas ses deux premieres marques d’honneur et ce nest qu’apres bien des difficultes qu’on les a accordées à mr Le général
5. que la cloche étant benite a Lusage de la chapelle qui en est en possession depuis pres de vingt temps ne sera employé adautres usages.

Pour Copie du Reglement fait par Mgr, De Pontbriand Evesque de Québec ce 26 Mars 1750.
Quod Testor hic die 28e novembris Ejusdam anni.
F. Nicol Albert Couturier
».

Commentaires :

- le Fort Frontenac est situé à Kingston en Ontario; sa localisation traduisait son importance stratégique considérable pour les communications dans tous les territoires autour des Grands Lacs;
- on peut s’imaginer l’atmosphère tendue et les problèmes entre l’aumônier et les autorités du fort pour que ce problème soit porté à l’attention de l’évêque de Québec;
- pour une bonne compréhension, il est impératif de replacer ce texte dans le contexte de d’époque. Les autorités militaires et l’église catholique constituaient des institutions fortement centralisées et où le prestige et les honneurs occupent une place très importante. Chacun a sa place dans ce système et elle doit être respectée par les autres; le fait que l’on retrouve des membres de grandes familles dans l’une et l’autre institution fait en sorte d’exacerber les frictions et les tensions;
- l’encens, l’eau bénite et la cloche servent dans les rituels de l’église catholique et ont des significations particulières; par exemple, l’encens rappelle que l’encens faisait partie des cadeaux apportés au Christ par les Rois mages. Aussi demander à les faire servir à d’autres fins met en cause la division entre l’église et l’état;
- il est vraisemblable de penser que l’approbation de ce texte par l’évêque de Québec a fait l’objet d’une intervention de la part de ce dernier auprès du Gouverneur de la Nouvelle-France;
- noter enfin que, même en dépit de son éloignement, ce fort fait partie du diocèse de Québec.

[Summary :

A peculiar document dealing with the relations between the military and religious authorities in Fort Frontenac in Ontario.]

mercredi 14 mai 2008

Nés et inhumés ensemble

Les registres le la paroisse St-Alphonse de Liguori de la ville d’Hawkesbury en Ontario pour le 23 septembre 1891 font état des actes suivants :

«B. 54 + 55 S. 23 + 24 Joseph + Alphonse Sabourin

Le vingt trois septembre mil huit cent quatre vingt onze ont été inhumés dans le cimetière de cette paroisse, dans une bière commune, les corps de deux enfants jumeaux d’Alphonse Sabourin et de Virginie Séguin, nés lavant veille et morts quelques instants après leur naissance, après avoir été ondoyés à domicile par Sara Ann Bloomer, épouse de Benjamin Villeneuve laquelle avait donné pour noms aux enfants ceux de Joseph + d’Alphonse. Étaient présents à l’inhumation le père des enfants, soussigné + Dominique ?dard fossoyeur.
Alphonse Sabourin H.E. Couture Ptre
».

La rédaction d’un acte unique pour le baptême et l’inhumation d’enfants jumeaux se rencontre parfois dans les registres; il s’agit d’une des façons de traiter de tels cas.


[Summary :

The church record of the baptism and the burying of twin boys in Hawkesbury, Ontario.

mardi 13 mai 2008

Un chef malécite est inhumé à Lauzon

Les registre de la paroisse St-Joseph de la Pointe de Lévy de Lauzon pour le 10 juillet 1841 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S. 40 Joseph Thomas malécite

Le dix juillet mil huit cent quarante-un, nous prêtre soussigné avons inhumé dans le cimetière de cette paroisse le corps de Joseph Thomas, décédé l’avant-veille, à l’âge de quatre-vingt deux ans, époux de Marie Bernard. Présens à l’inhumation , Noël Thomas, Jean Thomas, Pierre Thomas, Pierre Lagorgendière. Lesquels ont déclaré ne savoir signer. Le dit Joseph Thomas était chef de la tribu Malécite.
C.E. Poiré ptre
».

Les Malécites sont peu connus au Québec en dépit du fait qu’ils ont marqué l’histoire du Québec et celle de la région du Bas Saint-Laurent notamment [Voir également le message publié le 11 août 2007].


[Summary :

The church record of an indian chief.]

lundi 12 mai 2008

Gilles Caillouet ondoie une fille à Bonaventure

Les registres de la paroisse de Bonaventure font notamment état de l’acte de baptême suivant :


«B 6 Julie Quésie née le 29 juillet 1791

Julie, née le vingt neuf juillet de la présente du légitime mariage du Michel Quésie et de Marie Boudraut ondoyée par Gilles Callouêt. Le parain a été Pierre Daigle et la maraine Marie Blanchard qui ont déclaré ne savoir signer.
J Mth Bourg Prêtre
».

La date de cet acte n’est pas indiquée dans le registre; elle est antérieure au 19 janvier 1892 qui est celle de l’acte de mariage suivant.

Commentaires :

- il s’agit du premier ondoiement fait par l’ancêtre Gilles Caillouet à Bonaventure ; il en réalisera trois autres dans cette paroisse [voir notamment le message du 30 novembre 2007] ;
- cet acte est également le premier qui témoigne de la présence de Gilles Caillouet à Bonaventure;
- noter la graphie particulière des patronymes «Caillouêt» et «Quésie» [Quessy].

[Summary :

The church record of a provisionnal baptism made by Gilles Caillouet in Bonaventure.]

dimanche 11 mai 2008

Erreur sur la personne à La Prairie

Les registres de la paroisse de Notre-Dame de la Prairie de la Madeleine de La prairie pour le 14 mai 1867 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S. 36 Inconnu noyé

Ce quatorze Mai mil huit cent soixante sept je soussigné Vicaire de La Prairie de La Magdeleine, ai assisté à la sépulture faite dans le cimetière de notre église paroissiale, du corps d’un individu, homme de soixante et quelques années qui n’a pu être identifié mais que l’on a supposé être un vieux mendiant de la paroisse de Beauharnois du nom de Portelance et qui a été trouvé avant hier sur la grève du fleuve St-Laurent en la côte Ste-Catherine en cette paroisse, et paraissant avoir été noyé depuis des semaines si non des mois; le tout suivant l’enquête tenue par Jean Baptiste Barbeau Capitaine de Milice. Témoins de l’inhumation Jean Baptiste Audet et Alfred Lebert qui n’a su signer.
Jean Bt Audette H. Landry Ptre Vic
».

Dans la marge on peut lire l’annotation suivante :

«Note Le vieux Portelance a été vu depuis J.F.».

En d’autres mots, le mystère perdure et ce décès n’est toujours pas résolu…


[Summary :

The church record of an unknown drowned man in La Prairie]

samedi 10 mai 2008

Décédé trop rapidement pour recevoir les derniers sacrements

Les registres de la paroisse Notre-Dame de la Conception de Caskakias en Illinois pour le 8 juillet 1767 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S Jean Baptiste Labourer ?

L’an mil sept cens soixante sept le huitième jour du mois de juillet mourut en cette paroisse Jean Labourer ? fils du Sieur Jean Labourer ? et de marie Francoise Rivard ses pere et mère, agé de vingt ans. La maladie qu’on ne croyait pas dangereuse fit qu’on ne se pressat pas de lui procurer les sacrements qu’il désirait et mourut à l’improviste. Son corps fut inhumé le jour meme au cimetiere de cette paroisse avec les ceremonies ordinaires. En foi de quoi j’ai signé.
Signé S.L. Meurin pretre missionnaire faisant les fonctions curialles au pays des Illinois
».

Un aveu gênant de la part d’un curé qui a mal lu la situation du malade. La mention de ce fait dans un acte de sépulture illustre bien qu’en Nouvelle-France et au Québec ancien, les registres de l’état civil sont d’abord des documents religieux auxquels les autorités civiles reconnaissent une valeur de document civil public.

[Summary :

The church record of the burying of a man who died too rapidly to receive the last sacraments in Caskakias, Illinois.]

vendredi 9 mai 2008

Un vaste territoire pour le missionnaire

Les registres de Bonaventure pour le 15 octobre 1771 font état de l’acte de baptême suivant :

«Baptême 1 Pierre Poirier baptisé le 15 octobre 1771

Je soussigné Prêtre de la Compagnie de Jésus, Missionnaire de Postes du Domaine du Roy, du golfe du fleuve Saint Laurent, Acadie, terres et îles adjacentes certifie à tous ceux qu’il appartiendra qu’en vertu des pouvoirs et commission particulière de Monseigneur L’Évêque de Québec, avec l’agrément et passe-port des gouvernements respectifs étant en Mission au lieu de Bonaventure, L’an mille sept cent soixante et onze le quinzième jour du mois d’octobre, j’ai suppléé les cérémonies du baptême à Pierre fils de Charles Poirier et de Marie Claire Bujol agé de un mois et onze jours et présenté par Pierre Poirier et Anne Marie Bujol. En foy de quoy j’ai fait signé et livré le présent aux dits lieu, jour, mois et an.
Signé A.C. Jean Baptiste de la Brosse
».


Avec l’étendue du territoire et les distances que devait couvrir ce missionnaire, on comprend qu’il ne pouvait pas être partout en même temps et que la tenue des registres en fasse écho. Entre autres choses, cela explique la mention dans les registre de cette paroisse d’un grand nombre d’enfants ondoyés et de personnes décédées qui ont déjà été inhumées lors du passage du missionnaire. Des situations analogues se sont produites dans plusieurs autres missions au début de la Nouvelle-France.


[Summary :

A church record with the description of the vast territory deserved by a missionary in New France.]

jeudi 8 mai 2008

Le site Missouri Digital Heritage

Récemment, l’état américain du Missouri a mis en ligne le site Missouri Digital Heritage qui couvre divers aspects de son héritage culturel.

Les collections d’intérêt pour un chercheur en généalogie et en histoire de famille sont regroupées sous les rubriques Family and Faith (principalement), Military Records and Resources et Newspapers.

Par ailleurs, le contenu des autres rubriques peuvent également présenter de l’intérêt pour un internaute.

[Summary :

A website on Missouri cultural heritage.]

mercredi 7 mai 2008

Le baptême de Joseph-Henri Caillouet à Cap St-Ignace

Les registres de la paroisse St-Ignace de Loyola de Cap St-Ignace font état pour le 4 juin 1765 du baptême suivant :

«Le quatre juin mil sept cent soixante cinq par moi soussigné pretre curé de la paroisse de Cap St-Ignace a été baptisé avec les cérémonies ordinaires joseph henri né aujourd'hui du légitime mariage de Giles Caillüet et de marie anne Methote ses père et mère le parain a été joseph Methote et la maraine helene Normand Giles Cailluët a signé avec moi. Le parrain et la maraine ont déclarés ne savoir signer de ce enquis suivant l'ordonnance.

Gilles Cailloüet Gareault ptre
».

Commentaires :

- ce garçon de Gilles Caillouet est l’ancêtre des Cayouette qui ont demeuré et demeurent encore à Bonaventure et aux environs;
- à noter l'usage du tréma dans la signature de son père, une des rares fois où ce dernier a signé de cette façon;
- noter également les graphies «Caillüet» et «Cailluët» utilisées par l'officiant; elles constituent deux des nombreuses variations rencontrées pour le patronyme de cette famille.

[Summary

The church record for the baptism of Joseph-Henri Caillouet in Bonaventure.]

mardi 6 mai 2008

Un acte de sépulture unique pour huit enfants

Les registres de la paroisse Notre-Dame de Montréal pour le 2 avril 1855 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S. 518, 519, 520, 521, 522, 523, 524, 525 Joseph Florentin; Charles; Patrick;
Marie Amédée; Marie Raymond; Joseph; Joseph

Le deux avril mil huit cent cinquante cinq Je pretre soussigné ai inhumé Joseph Florentin décédé le vingt sept du mois dernier agé de vingt sept jours; Charles, décédé le vingt huit du mois dernier agé de deux mois; Marie Amédée décédée le vingt sept du mois dernier agé de onze jours; Patrick décédé le vingt huit du mois dernier agé de trois mois; Marie Raymond décédé le vingt huit du mois denier agé de onze jours; Joseph décédé le vingt neuf du mois dernier agé de vingt sept jours; Joseph décédé le vingt neuf du mois dernier agé de neuf jours, fils de parents inconnus décédés à l’Hopital Géneral de cette ville. Témoins Benjamin Desroches et Ignace Terriau qui ont déclaré ne savoir signer.
J.J. Perrault ptre
».

Commentaires :

- dans le cas d’enfants nés de parents inconnus, le peu d’informations contenue dans les actes de l’état civil rend leur identification très difficile;
- il est étonnant qu’un acte de sépulture unique a été rédigé à cette occasion.

[Summary :

An unique church record for the burying of eight children in Montréal.]

lundi 5 mai 2008

L’inhumation du petit Houde

Les registres de la paroisse St-Jean de Deschaillons pour le 28 août 1875 font état de l’acte de sépulture suivant :


«Inh du petit Houde

L’an mil sept cent soixante cinq le vingt huit d’aoult par nous ptre curé de St jean des chaillons a été inhume en le cimetiere de cette paroisse un petit houde de Becancour ….. En cette paroisse
j hingam ptre
».

Commentaires :


- le texte de l’acte ne comprend pas les informations que l’on retrouve normalement pour une sépulture soit : le nom du défunt, celui de ses parents dans le cas d'un enfant et son âge;
- pour identifier cet enfant, une enquête généalogique devra être menée;
- cette enquête sera basée sur les indices suivants : un garçon; âgé vraisemblablement de moins de cinq ans; patronyme : Houde; ses parents résident à Bécancour; possibilité que la famille de la mère réside à Deschaillons;
- il faudra trouver tous les mariages Houde à cette époque et, pour les familles possibles, dresser une fiche de famille de tous les enfants mâles;
- un beau cas pour le hercheur qui aime les défis.

[Summary :

The incomplete church record for the burying of a child in Deschaillons.]

dimanche 4 mai 2008

L’index de la Collection Drouin

Depuis le milieu du mois d’avril 2008, la Collection Drouin disponible sur le site payant Ancestry.ca a été indexée en partie. Le présent message a pour objectif de faire une première évaluation de cet instrument de recherche.


Remarques préliminaires


- l’index est encore incomplet et ne couvre qu’une partie du contenu de la Collection Drouin
- les remarques présentées ici sont basées sur les tests effectués; à l’évidence, toutes les possibilités n’ont pas été examinées

La Collection Drouin


- un contenu varié : la plus grande partie comprend les actes de l’état civil du Québec; s’y ajoutent quelques registres de l’état civil de l’Ontario, de l’Acadie et des États-Unis, des actes notariés et, enfin, quelques documents disparates relatifs au Québec
- les actes de l’état civil du Québec sont ceux de la copie civile ce qui implique notamment que les annotations marginales sont nettement moins nombreuses que dans la copie religieuse
- la plupart des actes sont rédigés en français mais d’autres sont en anglais … et même en latin
- ces actes ont une portée temporelle limitée : la plupart des registres sont antérieurs aux années 1940
- certains de ces registres ont déjà été indexés d’une façon sommaire à la fin de chaque année
- des images sont absentes pour certains actes et même pour certaines années; aucune raison n’est fournie pour expliquer ces situations
- la nomenclature des paroisses est quelque peu hétéroclite et déroutante pour un non initié
- certains des actes originaux sont très difficiles à lire et à déchiffrer
- la qualité des images est variable et, dans certains cas, tellement pauvre que la lecture des actes est pratiquement impossible même pour un œil exercé

Le communiqué du 15 avril 2008 émis par Ancestry.ca


- le texte a manifestement été rédigé avec un objectif de vendre la Collection aux internautes
- l’information est très sommaire et ne fait pas état notamment de la portée temporelle de l’index ou encore que des actes ont été indexés avant 1850

L’index


- la portée exacte de l’index n’est pas précisée sur le site; de fait, l’opération a consisté à lire chaque acte et à indexer le nom des sujets des actes de même que le nom des parents ou du conjoint
- la validation aurait été faite d’une façon générale et non par la relecture de chacun des actes

Les possibilités de recherche


- sur une base géographique ou par paroisse; cette façon de faire est rendue parfois plus difficile par la nomenclature bizarre de certaines paroisses
- par le moteur de recherche selon certaines variables : prénom, nom, année, religion; la possibilité de jumeler des rubriques permet de réduire le nombre d’occurrences; les occurrences peuvent n’être que les «correspondances exactes seulement»; avec la rubrique «année», des périodes d’amplitude diverse peuvent être créées (plus ou moins 1, 2, 5, 10 et 20 ans)

Les résultats


- présentés sous la forme : nom, événement, année de l’événement, institution, religion
- classés par le prénom

Des éléments de bilan

Un index utile

- en raison même du très grand nombre d’informations présentes dans la Collection
- il permet de chercher en même temps dans toutes les composantes de la Collection
- la plus importante qualité de l’index est de permettre un accès rapide à l’image d’un acte
- particulièrement pour les événements relatifs aux villes les plus importantes
dont Montréal, et ceux qui se sont produits dans des paroisses éloignées


Un moteur de recherche correct

- pour le traitement des patronymes doubles; une note à cet effet en fait même état dans les conseils de recherche
- pour le traitement des prénoms multiples

Un index avec des limites certaines

- une portée limitée : tous les patronymes mentionnés dans un acte ne sont pas indexés [absence des parrains, des marraines, des témoins, des amis et des célébrants], et peu utile après 1940
- des résultats erronés qui mettent en lumière les limites des choix faits au plan de la vérification et de la validation
- qui laisse le chercheur sur sa faim : le besoin de procéder à un examen minutieux de chacun des actes n’est nullement éliminé pour certaines recherches


Un index davantage utile à la généalogie qu’à l’histoire de famille

- ne permet pas de repérer la présence d’une personne à tous les événements liés à sa famille ou non
- ne rend pas justice à la richesse du contenu des registres de l’état civil du Québec qui renferment divers éléments utiles pour l’histoire locale ou une meilleure compréhension de ces registres : documents et notes insérées dans les registres; les notes marginales; le contenu des rapports de vérification; les actes nuls …


Des lacunes

- une saisie ponctuée d’erreurs : des prénoms [Angus pour Anysie; Audie pour André; Clyter pour Clayton; Acedins pour Acadius…] et des patronymes [Aleville pour Miville; Vaillancourt pour Caillouette; Labossière pour Larerrière; Coquerelle pour Cayouette; Huguette pour Cayouette…] massacrés; cette lacune est aggravée du fait que l’information et les situations n’ont pas été traitées de manière uniforme par les diverses personnes ayant collaboré à la saisie
- la validation de la saisie est minimale et il en est de même, à un moindre degré, de certains liens
- le contenu de l’index est trop basé sur les indications trouvées en marge d’un acte
- aucune normalisation des patronymes n’a pas été effectuée
- curieusement, il est impossible de rechercher un enfant en insérant comme variable le nom des parents : une lacune importante
- le traitement des enfants illégitimes où l’absence de l’indexation des témoins ne facilite pas les tentatives d’identification
- le traitement des actes nuls, particulièrement ceux de mariages
- un index mal documenté et peu de conseils fournis pour son exploitation
- une information beaucoup trop sommaire sur les «tenants et aboutissants» de cette Collection et de l’index
- le contenu trop sommaire de la rubrique «Conseils de recherche»; des astuces auraient du être indiquées pour réduire le nombre d’occurrences ou obtenir de meilleurs résultats
- le passage d’une recherche avec le moteur de recherche à une recherche sur une base géographique est souvent malaisé
- aucune modalité n’est prévue pour notifier ou corriger les erreurs


Des interrogations subsistent

- le nombre total de patronymes compris dans l’index; 14 ou 29 millions? De fait, il serait plus utile de connaître le nombre de patronymes différents
- le taux de fiabilité des données; cette interrogation demeure lancinante : les occurrences trouvées sont-elle les seules à répondre aux critères? Une équivoque demeure pour les cas où aucune occurrence n’est trouvée; les raisons possibles : l’acte n’est pas dans la Collection, l’acte est illisible ou encore l’acte a été mal saisi ou indexé?
- la nature du travail fait en association par les chercheurs de l’Université de Montréal? Il est à craindre que la réputation de professionnalisme et de fiabilité bâtie par ces derniers avec les travaux sur le Programme de recherche en démographie historique (PRDH) ne soit ébranlée



Au regard de quelques autres instruments

-pour la période couverte par le PRDH, soit avant 1800 pour l’essentiel, un chercheur sera nettement mieux servi par l’indexation de ce dernier autrement plus complète et plus fiable et qui a le mérite additionnel d’avoir été préparé à partir de la copie religieuse des registres de l’état civil; de plus, son information a été organisée en fiches de famille dans l’excellent Dictionnaire généalogique du Québec ancien. Des origines à 1765 de Bertrand Desjardins
- pour la période récente et particulièrement de 1926 à 1940, l'Index des décès de l’ISQ et l'’Index des mariages de l’ISQ demeurent encore les instruments de choix à consulter, sans compter que ces deux index couvrent des années plus récentes (jusqu’à 1996 au moins)
- la consultation des registres de naissances, de mariages et de sépultures demeure toujours de mise; l’information a été traitée à l’acte et l’indexation a été souvent mieux réalisée par des bénévoles beaucoup plus au fait de la réalité du territoire couvert.



En guide de conclusion

- il est justifié de se servir de cet index en raison de sa disponibilité et de son utilité certaine
- il y a lieu de se méfier des résultats obtenus ou non
- il est prudent de continuer à avoir recours aux autres sources et instruments disponibles
- enfin, la présence de cet index n’interdit en rien de faire une lecture minutieuse des
actes de l’état civil pour certaines recherches.

Bref, se réjouir de cet ajout important à nos instruments de recherche mais, à l’usage, l’enthousiasme initial s’émoussera rapidement.

samedi 3 mai 2008

Mort après avoir été confessé plusieurs fois

Les registres du Fort de Chartres pour le 6 décembre 1746 font état de l’acte de sépulture suivant :

«Toussaint Potie

L’an mil sept cent quarante six le six décembre est décédé dans cette paroisse Toussaint Potie agé d’environ vingt neuf ans, il est mort avprès avoir été confessé plusieurs fois et après avoir reçu le sacrement de l’Extreme Onction, son corps a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse avec les ceremonies prescrites par notre mere la Ste Eglise. En présence des sieurs Dubois humer Jolibois qui ont signé avec moy
J Gagnon prestre Dubois humer Jolibois
».


Comment expliquer la mention que le défunt a été confessé plusieurs fois? Par la durée de sa maladie? Curieusement, son épouse Catherine Lemars, a été inhumée le lendemain dans le même cimetière.

Ce fort avait été érigé le long du Mississipi dans l’état actuel de l’Illinois.

[Summary :

The church record for the burying of a man in Fort de Chartres.]

vendredi 2 mai 2008

Le clocher de la chapelle Ste-Anne de Ste-Marie de Beauce

Le 1er septembre 1832, Jean-Baptiste Caillouette, résidant de la paroisse St-Joseph de la Pointe de Lévy, est à Ste-Marie de Beauce dans le but de ratifier un marché devant le notaire Jean-Marie Bonneville [# 1892] avec Michel Paradis, maître-charpentier et menuisier de ce lieu, Antoine Villade, curé de cette paroisse, Louis Turcotte et Étienne Vachon dit Pomerleau.

Les deux premiers s'engagent à construire un clocher sur la chapelle Ste-Anne. Les travaux commenceront le lundi suivant pour se terminer à la Toussaint. Il est notamment prévu de poser une croix, une boule et un coq. Le prix de ces travaux est de 40 livres payables le 1er juillet 1833. Il s'agit ici de la deuxième chapelle démolie en août 1891 et qui était érigée à l'emplacement de la chapelle de pierre actuelle.

Devant le même notaire le 10 septembre 1832, un marché et un arrangement [# 1904] interviennent entre Jean-Baptiste «Caillouet» et Michel Paradis. Selon cet arrangement, Jle premier sera reconnu être l'entrepreneur du clocher prévu au contrat du 1er septembre 1832; pour sa part, Michel Paradis s'engage à travailler à la journée pour lui; ce dernier recevra 9 chelins par jour de travail.


[Summary :

Two contracts for the construction of a steeple for the chapel in Ste-Marie de Beauce.]

jeudi 1 mai 2008

Un aide-mémoire utile sur les droits d’auteur

Tout chercheur se bute rapidement à la problématique du droit d’auteur au regard des documents ou des photographies qu’il consulte. Diverses questions se posent alors et notamment s’il a l’intention de publier une partie de sa recherche peu importe la forme.

Le Portail de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) permet de consulter en ligne un court document intitulé Application de la Loi sur le droit d’auteur pour les documents conservés aux Archives nationales du Québec.

Sa lecture, et notamment la consultation du tableau synthèse à la fin, permet d’apporter des réponses rapides à de telles interrogations particulièrement pour les photographies.

Nos remerciements à Sylvie Bédard et Martin Lavoie du Centre d’archives régional de Québec de BAnQ pour leur aide à retracer ce lien à l’intérieur de ce Portail.


[Summary :

An online document dealing with the application of copyrights in Québec’s National Archives.]